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Fashion Week de Milan : top départ !

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Après New York et Londres, c’est au tour de Milan, l’une des quatre capitales de la mode, de présenter ses nouvelles collections automne-hiver 2023. Depuis le 21  février et jusqu’au 27 février, les fashionistas, journalistes et personnalités de la mode se croisent dans les rues milanaises pour assister aux plus grands défilés.

 

Le programme de cette fashion week italienne prévoit 59 défilés et 70 présentations, ponctuées de 29 événements culturels et mondains.

 

Fendi : entre hommage et modernisme

 

Kim Jones, directeur artistique de la Maison Fendi depuis 2020, nous a livré dès le mardi 21 février une nouvelle collection, riche en références, hommages et style.

 

Fan de science fiction, le designer a choisi comme décor de son défilé une sorte de tunnel de lumière, donnant l’impression que les mannequins sortaient tout droit d’un portail spatio-temporel. Le show rendait notamment hommage à Delfina Delettrez Fendi, membre de la famille éponyme et directrice de la création des bijoux de la marque. Kim Jones s’est inspiré de son dressing pour concevoir des looks d’un classicisme moderne, oscillant entre sophistication et tendances. Il a ainsi dévoilé un vestiaire féminin, qui casse les codes du classique en y ajoutant une touche personnelle et juste ce qu’il faut de renouveau.

 

Kim Jones joue sur la superposition des matières et des formes, notamment avec des jupes-pantalons, grande tendance de cette saison. Vous ne savez plus quoi choisir entre un pantalon  tailleur et une jupe plissée pour aller travailler ? Plus besoin de faire réfléchir, il vous suffit d’associer les deux.

La plupart des looks restent formels et classiques. Mais Kim Jones sait leur donner cette touche avant-gardiste qui permet à la collection de sortir des sentiers établis. Dans beaucoup de tailleurs, les fermetures asymétriques ajoutent ainsi un petit quelque chose en plus. Les gilets de costume sont retravaillés et déconstruits : adieu les épaules XXL ou prononcées, et bonjour les épaules dénudées.

La palette de couleurs reste neutre, avec quelques touches acidulées. On trouve du noir, du gris, du bleu marine, du marron, mais aussi du bleu ciel, du rouge orangé et du rose framboise. Certains looks sont monochromes comme ces ensemble veste, pantalon-jupe, quand d’autres sont plus éclatants avec par exemple ce haut rouge asymétrique, accompagné d’un pantalon-jupe rose en satin et de chaussures noires. Le mix and match des matières et des couleurs, Kim Jones le maîtrise à la perfection.  Enfin la maille est encore au rendez-vous, avec des robes tube, des hauts légers et transparents mais aussi des jupes.

Par ailleurs, le directeur artistique a intégré certains éléments couture à la collection comme dans ces chemises mêlées à des camisoles en dentelle, un petit clin d’œil à son défilé de janvier dernier. Pour lui, “il s’agit de capturer cette femme Fendi élégante, chic et sophistiquée”.

Le coup de cœur de la rédaction ? Un trench noir tout en monogramme Fendi, à la coupe parfaite.

 

Diesel joue la carte de la provocation

 

Une fois de plus, Glenn Martens, aux commandes de Diesel depuis 2020, a dévoilé au monde de la mode l’étendue de son talent ainsi que sa créativité débordante et décalée.

 

Avant même le défilé, les invités ont été plongés dans l’ambiance grâce à une invitation particulière. Ce n’était pas un carton d’invitation traditionnel, mais une…boîte de préservatifs qui les informait de leur emplacement.  Et pour continuer dans cet univers décalé, les mannequins ont déambulé autour d’une montagne géante de préservatifs : 200 000 boîtes précisément.

 

Cette scénographie n’était pas seulement décorative mais annonçait aussi une collaboration avec Durex, qui sortira en avril prochain  sous la forme d’une collection capsule. Sur certaines pièces de la collection, on pouvait apercevoir un nouveau logo : mélange du D de Diesel et du reste du mot Durex. Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette nouvelle collection plaît.

 

Outre le côté provocateur du décor et du bruit sonore durant le défilé, Glenn Martens a dévoilé une collection où la déconstruction, la dégénérescence et la détérioration étaient rois. En effet, depuis ses débuts dans la Maison, il mise beaucoup sur le côté destroy et déchiré, style des années 2000, tout en le remettant au goût du jour, avec un côté futuriste, tantôt dérangeant, tantôt apprécié.

 

Le défilé a débuté par une série de robes, jupes et jeans faits en denim dévoré, avec des parties intactes et d’autres complètement transparentes. C’est comme si l’on avait collé un autocollant géant sur chaque mannequin, avant d’en retirer certaines parties.

Le défilé mixte a présenté des totals look jean et cuir pour les hommes, d’autres tout en maille et denim pour les femmes. On pouvait également retrouver la tendance du pantalon taille basse, datant de l’année dernière. Et après les robes ceintures, place aux hauts-ceinture avec le logo Diesel argenté en gros, posé au milieu de la poitrine.

Parmi les pièces les plus graphiques et originales, se trouvent des manteaux en fausse fourrure, recouverts de plastique, d’autres en matière glacé qui donnent l’impression de couler ou de dégouliner. Vers la fin du défilé, Glenn Marteens a présenté une série de vêtements imprimés de lèvres et de dents, que cela soit des jupes, des hauts, des crop top ou encore des doudounes.

La palette de couleur était plutôt variée partant de teintes neutres au début, comme le bleu ou le noir avant de se tourner très vite, vers d’autres plus claires et voyantes comme du rose, du vert ou du rouge.

 

Le coup de cœur de la rédaction ? Les cuissardes à bout pointu à paillettes qu’on aimerait (beaucoup) avoir dans son dressing. Avec une jupe, un jean, ou même seulement avec des collants, pour se réapproprier la tendance du moment des it girls.

 

 

Lire aussi >Fashion Week de Londres : hommage à V. Westwood et nouveau visage pour Burberry

Photo à la Une : ©Presse [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]

Après New York et Londres, c’est au tour de Milan, l’une des quatre capitales de la mode, de présenter ses nouvelles collections automne-hiver 2023. Depuis le 21  février et jusqu’au 27 février, les fashionistas, journalistes et personnalités de la mode se croisent dans les rues milanaises pour assister aux plus grands défilés.

 

Le programme de cette fashion week italienne prévoit 59 défilés et 70 présentations, ponctuées de 29 événements culturels et mondains.

 

Fendi : entre hommage et modernisme

 

Kim Jones, directeur artistique de la Maison Fendi depuis 2020, nous a livré dès le mardi 21 février une nouvelle collection, riche en références, hommages et style.

 

Fan de science fiction, le designer a choisi comme décor de son défilé une sorte de tunnel de lumière, donnant l’impression que les mannequins sortaient tout droit d’un portail spatio-temporel. Le show rendait notamment hommage à Delfina Delettrez Fendi, membre de la famille éponyme et directrice de la création des bijoux de la marque. Kim Jones s’est inspiré de son dressing pour concevoir des looks d’un classicisme moderne, oscillant entre sophistication et tendances. Il a ainsi dévoilé un vestiaire féminin, qui casse les codes du classique en y ajoutant une touche personnelle et juste ce qu’il faut de renouveau.

 

Kim Jones joue sur la superposition des matières et des formes, notamment avec des jupes-pantalons, grande tendance de cette saison. Vous ne savez plus quoi choisir entre un pantalon  tailleur et une jupe plissée pour aller travailler ? Plus besoin de faire réfléchir, il vous suffit d’associer les deux.

La plupart des looks restent formels et classiques. Mais Kim Jones sait leur donner cette touche avant-gardiste qui permet à la collection de sortir des sentiers établis. Dans beaucoup de tailleurs, les fermetures asymétriques ajoutent ainsi un petit quelque chose en plus. Les gilets de costume sont retravaillés et déconstruits : adieu les épaules XXL ou prononcées, et bonjour les épaules dénudées.

La palette de couleurs reste neutre, avec quelques touches acidulées. On trouve du noir, du gris, du bleu marine, du marron, mais aussi du bleu ciel, du rouge orangé et du rose framboise. Certains looks sont monochromes comme ces ensemble veste, pantalon-jupe, quand d’autres sont plus éclatants avec par exemple ce haut rouge asymétrique, accompagné d’un pantalon-jupe rose en satin et de chaussures noires. Le mix and match des matières et des couleurs, Kim Jones le maîtrise à la perfection.  Enfin la maille est encore au rendez-vous, avec des robes tube, des hauts légers et transparents mais aussi des jupes.

 

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Après New York et Londres, c’est au tour de Milan, l’une des quatre capitales de la mode, de présenter ses nouvelles collections automne-hiver 2023. Depuis le 21  février et jusqu’au 27 février, les fashionistas, journalistes et personnalités de la mode se croisent dans les rues milanaises pour assister aux plus grands défilés.

 

Le programme de cette fashion week italienne prévoit 59 défilés et 70 présentations, ponctuées de 29 événements culturels et mondains.

 

Fendi : entre hommage et modernisme

 

Kim Jones, directeur artistique de la Maison Fendi depuis 2020, nous a livré dès le mardi 21 février une nouvelle collection, riche en références, hommages et style.

 

Fan de science fiction, le designer a choisi comme décor de son défilé une sorte de tunnel de lumière, donnant l’impression que les mannequins sortaient tout droit d’un portail spatio-temporel. Le show rendait notamment hommage à Delfina Delettrez Fendi, membre de la famille éponyme et directrice de la création des bijoux de la marque. Kim Jones s’est inspiré de son dressing pour concevoir des looks d’un classicisme moderne, oscillant entre sophistication et tendances. Il a ainsi dévoilé un vestiaire féminin, qui casse les codes du classique en y ajoutant une touche personnelle et juste ce qu’il faut de renouveau.

 

Kim Jones joue sur la superposition des matières et des formes, notamment avec des jupes-pantalons, grande tendance de cette saison. Vous ne savez plus quoi choisir entre un pantalon  tailleur et une jupe plissée pour aller travailler ? Plus besoin de faire réfléchir, il vous suffit d’associer les deux.

La plupart des looks restent formels et classiques. Mais Kim Jones sait leur donner cette touche avant-gardiste qui permet à la collection de sortir des sentiers établis. Dans beaucoup de tailleurs, les fermetures asymétriques ajoutent ainsi un petit quelque chose en plus. Les gilets de costume sont retravaillés et déconstruits : adieu les épaules XXL ou prononcées, et bonjour les épaules dénudées.

La palette de couleurs reste neutre, avec quelques touches acidulées. On trouve du noir, du gris, du bleu marine, du marron, mais aussi du bleu ciel, du rouge orangé et du rose framboise. Certains looks sont monochromes comme ces ensemble veste, pantalon-jupe, quand d’autres sont plus éclatants avec par exemple ce haut rouge asymétrique, accompagné d’un pantalon-jupe rose en satin et de chaussures noires. Le mix and match des matières et des couleurs, Kim Jones le maîtrise à la perfection.  Enfin la maille est encore au rendez-vous, avec des robes tube, des hauts légers et transparents mais aussi des jupes. 

 

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