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Luxe et métavers : pourquoi le secteur est-il friand de mondes virtuels ?

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Louis Vuitton, Christofle, McLaren,… les marques de luxe, tous secteurs confondus, sont de plus en plus nombreuses à rejoindre le Métavers pour proposer de nouvelles expériences. Mais pourquoi un tel engouement?

 

Pour les marques de luxe, l’engouement pour les NFTs est bien réel. La demande numérique devrait croître pour les enseignes de mode et de luxe et ainsi générer un revenu, au-delà de 50 milliards de dollars d’ici 2030 pour le secteur, d’après Morgan Stanley. Les marques du luxe l’ont donc bien compris et se laissent désormais de plus en plus tenter par le métavers et la création de NFT pour leurs publics.

 

Les jetons numériques sont avant tout uniques, traçables, et non-copiables et les acteurs du luxe, qui accordent une véritable importance à l’authenticité de leurs produits semblent être sensibles à ce discours. En effet, les NFTs sont censées éviter le phénomène de contrefaçon, en offrant une traçabilité exemplaire tout au long de la vie de l’objet ou de l’œuvre, malgré les ventes et reventes futures.

 

Un intérêt grandissant pour tous les secteurs du luxe

 

Début 2021, c’est la marque horlogère Hublot qui s’associait à l’artiste Takashi Murakami pour imaginer une montre monochrome Classic Fusion Takashi Murakami All Black parée de diamants noirs et reprenant le symbole de la fleur chère à l’illustrateur japonais. Cette année, les deux partenaires réitèrent l’expérience avec une version multicolore Classic Fusion Takashi Murakami Sapphire Rainbow sertie de 487 pierres. Édités jusqu’à 200 exemplaires, ces garde-temps font l’objet cette année de NFTs basés sur la blockchain Ethereum et animés sous forme de Gifs, une manière de créer l’exclusivité et d’attirer de nouveaux publics.

 

© Hublot x Takashi Murakami

 

Plus étonnant, la maison d’orfèvrerie Christofle s’essaye au métavers en créant “Christofle Aurifaber Citatis”, un univers imaginaire construit autour des éléments du blason de la marque. Seuls les détenteurs de l’un des 529 NFT baptisés 925 Genesis Mood, mis en vente le 7 mai au prix de 0,1 ether (232 € environ) ont droit de pénétrer dans cette partie du métavers. “Charles Christofle a construit la renommée de la maison grâce à une innovation : des pièces d’art de la table en métal argenté réalisées avec un procédé d’électrolyse. (…) Christofle aborde le métavers avec cet esprit pionnier : il s’agit d’un nouveau moyen d’expression, qui permet de s’adresser à une cible qui ne viendrait pas spontanément dans nos boutiques ou sur notre site e-commerce” explique Marie Beaussier, directrice de l’offre et des produits Christofle.

 

Autre domaine, même combat: l’automobile. Le groupe McLaren s’intéresse en effet de très près à ces mondes virtuels et prévoit de créer des NFT de ses supercars de luxe, en partenariat avec la plateforme d’infrastructure métavers Infinite Assets, aussi connue sous le nom d’InfiniteWorld. Ce dernier aide les marques à créer et à monétiser des actifs numériques, ainsi que des NFT.

 

McLaren Automotive a annoncé que ses futures supercars de luxe en NFT donneraient également accès à des expériences exclusives pour leurs propriétaires. Cumuler exclusivité et expérience est une recette qui marche dans l’univers du luxe, chaque consommateur voulant se sentir unique et vivre une expérience hors du commun.

 

Partir à la conquête de nouveaux publics est l’une des motivations des marques qui misent sur le metavers. “Les NFT sont le moyen de valoriser une nouvelle communauté et de tisser des liens plus directs avec elle”, confirme Justine Vilgrain, cofondatrice des societés Braw Haus et NFT Factory. “Pour les artistes, c’est aussi un vrai terrain de jeu.

 

Nouvelles cibles

 

Certaines enseignes de luxe se servent des NFTs pour cibler de nouveaux clients. LVMH par exemple, après s’être mis au jeu vidéo avec Louis Vuitton et “Louis the Game”, a dévoilé sa première égérie virtuelle, qui sera officiellement présentée lors du salon “Viva Technology” (à Paris du 15 au 18 juin 2022). Cette ambassadrice virtuelle devrait sans doute attiser la curiosité de nouveaux profils de consommateurs.

 

© LVMH

 

Ce fût également le cas de Balenciaga avec sa collaboration avec le jeu mondialement connu, Fortnite, dévoilant une collection à la fois virtuelle et physique. De quoi attirer une nouvelle clientèle friande de jeu vidéo, qui peut potentiellement aimer et acheter des produits de la marque.

 

Les marques cherchent aussi à construire des communautés virtuelles, car tout comme l’achat d’un objet physique, les jetons virtuels permettent aussi de revendiquer une appartenance à un groupe ou à une communauté.

 

 

 

Lire aussi > LE GROUPE DAMAC PRÊT À ENTRER DANS LE MÉTAVERSE

 

Photo à la Une : © Christofle[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]

Louis Vuitton, Christofle, McLaren,… les marques de luxe, tous secteurs confondus, sont de plus en plus nombreuses à rejoindre le Métavers pour proposer de nouvelles expériences. Mais pourquoi un tel engouement?

 

Pour les marques de luxe, l’engouement pour les NFTs est bien réel. La demande numérique devrait croître pour les enseignes de mode et de luxe et ainsi générer un revenu, au-delà de 50 milliards de dollars d’ici 2030 pour le secteur, d’après Morgan Stanley. Les marques du luxe l’ont donc bien compris et se laissent désormais de plus en plus tenter par le métavers et la création de NFT pour leurs publics.

 

Les jetons numériques sont avant tout uniques, traçables, et non-copiables et les acteurs du luxe, qui accordent une véritable importance à l’authenticité de leurs produits semblent être sensibles à ce discours. En effet, les NFTs sont censées éviter le phénomène de contrefaçon, en offrant une traçabilité exemplaire tout au long de la vie de l’objet ou de l’œuvre, malgré les ventes et reventes futures.

 

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Hélène Cougot

Passionate about art and fashion, Hélène went to a fashion design school: the Atelier Chardon-Savard. She then completed her training with an MBA in Marketing at ISG. She has written for the magazine Do it in Paris and specializes in writing articles about luxury, art and fashion for Luxus +.

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