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L’industrie du luxe fait sa révolution

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Ce n’est pas encore -loin de là- un raz de marée. Mais la production intelligente Made in France, portée par de nouveaux profils et des démarches disruptives, trace son sillon dans le luxe. Le profil des intervenants de la table ronde -les métamorphoses de la production- organisée le 12 mai dernier, lors du Sommet du Luxe à Paris, en témoigne.

 

Tous ingénieurs ou hautement diplômés -Yann Buaillon, le directeur général adjoint de Percipio Robotics, Cyrile Deranlot, le Président de Daumet, Tony Pinville, le Président d’Heuritech ou encore Julien Tuffery, à la tête de l’atelier Tuffery–  apportent ainsi de nouvelles solutions dans la façon de fabriquer.

 

Spécialiste de la physique des matériaux au Cnrs, Cyrile Deranlot est un alchimiste des temps modernes. Il a mis au point l’or le plus pur, et donc le plus blanc au monde. “Il existait déjà deux autres procédés. Celui que j’ai trouvé est moins cher et plus respectueux de l’environnement” explique-t-il. Sa trouvaille a interpellé les grands du luxe, confrontés à un manque de durabilité des dorures dans l’horlogerie, la maroquinerie, le textile https://ed-danmark.com/koeb-kamagra-... Avec eux, il a développé un savoir-faire pour faire des dorures d’exception, qui accrochent et durent dans le temps.D’où la création, en 2016, de l’entreprise Daumet.

 

Produire mieux et plus durablement

 

Docteur en intelligence artificielle (IA), Tony Pinville a, lui, co-fondé Heuritech en 2013. Grâce à l’IA, la start-up remonte et analyse les innombrables datas mode des réseaux sociaux (qui influencent fortement les achats) pour permettre aux sociétés d’anticiper leurs futures productions, jusqu’à un an à l’avance. Le tee shirt tye and dye fait moins parler de lui ? Il est temps de diminuer sa fabrication. Prix de l’innovation Lvmh en 2017, Heuritech permet  à ses clients de luxe de produire mieux et plus durablement.

 

Ingénieur des Arts & Métiers Paris Tech et diplômé d’un DEA en conception de produits nouveaux, Yann Buaillon a, lui,  rejoint en 2017 la start-up Percipio Robotics, pour y participer à la révolution du micro-assemblage (soit l’assemblage de composants de très petite taille). “Nous sommes en mesure de ramener du savoir-faire en France en nous appuyant sur le numérique” souligne-t-il. S’il peine un peu à embarquer dans l’aventure une horlogerie conservatrice, la joaillerie se montre plus réceptive.

 

Enfin, fort d’un Master en management et Ingénierie des services de l’environnement  et après un début de carrière chez Veolia, Julien Tuffery a repris en 2015, avec son épouse  ingénieur, les rênes de l’entreprise familiale, dans les Cévennes. Il a redonné de la désirabilité et de la modernité à l’Atelier Tuffery, le plus ancien à fabriquer en France (depuis une centaine d’années) des jeans de qualité. Saluée notamment par le prix de l’Académie des savoir-faire Hermès, la renaissance de l’entreprise s’appuie à la fois sur la valorisation des savoir-faire (le client peut venir acheter ses modèles dans l’atelier-magasin) et des équipements dernier-cri (3 D, digitalisation, etc). Avec 40.000 paires de jeans vendus annuellement (au prix de 100 à 400 euros), le chiffre d’affaires est passé de 100.000 à 4,5 millions d’euros, et les effectifs de 2 à 26 salariés.

 

Pour Julien Tuffery, les 4,5 millions d’euros investis dans de nouveaux outils, ont eu un double effet vertueux, en termes d’excellence de fabrication mais aussi de management. “Nous nous sommes dotés de machines ultra-performantes capables de fabriquer jusqu’à 5.000 jeans par jour, alors que nous n’en produisons que 200. Mais cela facilite surtout la formation à l’excellence de nos salariés, qui sont multitâches. Sans compter qu’il faut  s’adapter aux codes des jeunes, quitte à faire moins mais mieux” . Ce qui n’empêche pas l’entreprise de recruter aussi des profils en reconversion (la grande majorité des salariés).

 

Attirer les jeunes (ou moins jeunes) recrues vers une industrie qui souffre encore d’une image à la Zola, reste l’un des défis majeurs relevés par ces nouveaux modèles d’entreprises.

 

Avec la cobotique (coopération d’un robot avec l’être humain), nous numérisons une partie du savoir-faire des personnes et évitons  une partie des tâches répétitives. D’où des conditions de travail plus confortables” souligne Cyrile Deranlot (Daumet).

 

Tandis que chez Tuffery, on pense aussi au bien-être des salariés, en commençant chaque journée par une séance d’étirement…

 

Lire aussi > LUXUS PLUS X LE CENTRE DU LUXE : UN PARTENARIAT POUR LANCER UN PACK SPÉCIAL SOMMET DU LUXE 2022

 

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Ce n’est pas encore -loin de là- un raz de marée. Mais la production intelligente Made in France, portée par de nouveaux profils et des démarches disruptives, trace son sillon dans le luxe. Le profil des intervenants de la table ronde -les métamorphoses de la production- organisée le 12 mai dernier, lors du Sommet du Luxe à Paris, en témoigne.

 

Tous ingénieurs ou hautement diplômés -Yann Buaillon, le directeur général adjoint de Percipio Robotics, Cyrile Deranlot, le Président de Daumet, Tony Pinville, le Président d’Heuritech ou encore Julien Tuffery, à la tête de l’atelier Tuffery–  apportent ainsi de nouvelles solutions dans la façon de fabriquer.

 

Spécialiste de la physique des matériaux au Cnrs, Cyrile Deranlot est un alchimiste des temps modernes. Il a mis au point l’or le plus pur, et donc le plus blanc au monde.

 

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Ce n’est pas encore -loin de là- un raz de marée. Mais la production intelligente Made in France, portée par de nouveaux profils et des démarches disruptives, trace son sillon dans le luxe. Le profil des intervenants de la table ronde -les métamorphoses de la production- organisée le 12 mai dernier, lors du Sommet du Luxe à Paris, en témoigne.

 

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