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En Inde, le e-commerce de luxe commence à prendre ses marques, malgré la faible base de départ, et une nouvelle dynamique se fait ressentir dans tout le pays depuis le début de la pandémie.
Pour un marché aussi vaste géographiquement que l’Inde, le e-commerce semble être la solution idéale. Pourtant, il peine encore à se développer dans le pays et les créateurs indiens et les marques internationales tentent tant bien que mal de rattraper ce retard.
Avec l’arrivée de la pandémie, le Sous-Continent indien a été frappé de plein fouet et plusieurs restrictions sanitaires ont été imposées partout en Inde. La fermeture des boutiques de luxe a poussé différents acteurs clés à s’imposer comme l’unique alternative en situation de crise.
L’émergence du e-commerce en Inde
Ainsi, de nombreux sites de e-commerce de luxe comme Ajio Luxe, NNNOW.com, Darveys, Tata CliQ Luxury ou Nykaa.com, ont vu le jour depuis le début de la pandémie en Inde et sont devenues des références auprès de la clientèle aisée.
Le marché du luxe en Inde est estimé à 6 milliards de dollars, et connaît enfin un véritable passage au numérique, forcé par les conséquences de la crise sanitaire. Selon Euromonitor International, le secteur de la beauté dépasserait même celui de la mode dans la vente en ligne.
En effet, d’après les chiffres rapportés par Euromonitor International, 12,1 % des articles de beauté et de soins personnels de luxe sont vendus via des canaux de distribution en ligne, alors que c’est le cas de seulement 5,5 % des vêtements et des chaussures de prêt-à-porter.
“Les dépenses discrétionnaires à prix élevé ont été déprimées par les chocs macroéconomiques externes – démonétisation, GST [Goods and Services Tax] et le virus Covid-19. La liquidité a été comprimée dans la chaîne de valeur [affectant] les détaillants, les distributeurs, les importateurs, ce qui a eu un impact sur leur capacité à faire des affaires, limitant la capacité de stockage“, explique Ketki Paranjpe, associé chez L Catterton Asia. “Une croissance lente n’est guère surprenante“.
Ainsi, les entreprises de luxe voient l’Inde comme un pays d’opportunités nouvelles pour le secteur du e-commerce de luxe. Ils misent notamment sur l’émergence de la nouvelle génération de la classe moyenne. Le principal atout du e-commerce mis en avant par cette nouvelle clientèle durant la pandémie est la possibilité d’effectuer des achats sans contact.
Parmi les principaux investisseurs indiens du commerce électronique, on retrouve surtout des conglomérats comme Reliance qui possède Ajio Luxe; Tata, qui possède Tata CliQ Luxury; et Arvind Lifestyle Brands Limited, qui possède NNNOW.com.
Un marché peu propice
Pourtant, à première vue, les chiffres ne sont pas encourageants quant à l’avenir du e-commerce de luxe dans le Sous-Continent. Toujours selon les données rapportées par Euromonitor, l’Inde ne comptait que 230 000 personnes fortunées (disposant d’au moins un million dollars d’actifs financiers liquides).
“Je pense qu’une renaissance du commerce de détail est en train de se produire en Inde”, explique Supriya Dravid, ajoutant que plus de 60 % des commandes d’Ajio Luxe proviennent déjà de l’extérieur des huit principales villes du pays.
“Il existe un énorme public cible de personnes qui aspirent à acheter du luxe. Ils peuvent commencer avec Michael Kors, mais ils veulent finalement acheter Salvatore Ferragamo”, explique Nakul Bajaj, fondateur et PDG de l’entreprise de commerce électronique de luxe Darveys.
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En Inde, le e-commerce de luxe commence à prendre ses marques, malgré la faible base de départ, et une nouvelle dynamique se fait ressentir dans tout le pays depuis le début de la pandémie.
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En Inde, le e-commerce de luxe commence à prendre ses marques, malgré la faible base de départ, et une nouvelle dynamique se fait ressentir dans tout le pays depuis le début de la pandémie.
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