1 min de lecture

Burberry, première marque de luxe sanctionnée par la campagne contre les marques n’utilisant pas du coton du Xinjiang

[vc_row njt-role-user-roles=”administrator,armember”][vc_column][vc_column_text]

Après Nike et H&M, c’est au tour de Burberry de subir la colère de la Chine vis à vis de sa non utilisation du coton du Xinjiang après les accusations des violations des droits de l’homme dans la région. Burberry perd ainsi son ambassadeur de marque en Chine ainsi que son motif dans un jeu vidéo populaire.

 

 

Dans un premier temps, Burberry a perdu son contrat avec l’actrice chinoise Zhou Dongyu, son agence expliquant jeudi que Burberry “n’avait pas clairement et publiquement exprimé son opinion sur le coton provenant du Xinjiang.”

 

Ensuite, la marque a perdu l’apparition de son motif emblématique écossais dans le jeu vidéo “Honor of Kings”. Une suppression annoncée sur le compte officiel du jeu sur la plateforme Weibo, l’équivalent de Twitter en Chine.

 

Pour rappel, selon des militants et des experts des droits de l’homme aux Nations Unies, la Chine aurait recours à la détention massive, à la torture, au travail forcé et à la stérilisation des Ouïghours dans le Xinjiang, notamment dans des champs de coton. La Chine juge ces rapports remplis de « fausses informations » et affirme que ses actions dans la région sont nécessaires pour lutter contre l’extrémisme.

 

Juste après que la Grande-Bretagne ait imposé des sanctions contre des responsables chinois pour atteintes aux droits de l’homme dans la région de l’est de la Chine, Pékin a décidé de sanctionner vendredi quatre entités et neuf individus britanniques les accusant de “répandre des mensonges” sur la région du Xinjiang.

 

Dans un communiqué publié vendredi, le Conseil national chinois du textile et de l’habillement a exigé des marques internationales la cessation de leurs “comportements répréhensibles” , notamment l’exclusion du coton du Xinjiang de leur chaîne d’approvisionnement, par respect pour les clients chinois.

 

À noter que Burberry, a retiré en octobre dernier son autorisation au coton provenant du Xinjiang, en raison de ses atteintes aux droits de l’homme, un acte lui valant aujourd’hui les foudres de la Chine. D’après son site internet, le coton qu’elle utilise provient des Etats-Unis, d’Australie, de Turquie, d’Inde et d’Egypte.

 

En novembre, la marque avait également déclaré n’avoir aucune activité de production dans la région du Xinjiang dans une lettre adressée aux législateurs britanniques. Elle avait confié ne tolérer aucune forme d’esclavage moderne chez ses fournisseurs, y compris le travail forcé, la servitude ou le travail involontaire en prison.

 

Lire aussi >LA CHINE REPRESENTE UNE PART CRUCIALE DE LA STRATEGIE DEVELOPPEMENT DURABLE DE KERING

 

Photo à la Une : © Burberry[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

The editorial team

Thanks to its extensive knowledge of these sectors, the Luxus + editorial team deciphers for its readers the main economic and technological stakes in fashion, watchmaking, jewelry, gastronomy, perfumes and cosmetics, hotels, and prestigious real estate.

Article précédent

Dior : Tobacolor un parfum inspiré des nuances d’un tabac frais

Article suivant

Burberry, first luxury brand sanctioned by campaign against brands not using Xinjiang cotton

Dernier en date de