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Après avoir racheté Tiffany, LVMH poursuit sa conquête joaillère en s’offrant le droit exclusif d’utiliser le nom de Vendôme, ville du Loir-et-Cher, pour «toute création de collection et de produits liés à la joaillerie et à l’horlogerie», et cela moyennant 10 000 euros et des emplois.
Symbole mondial de la joaillerie de luxe depuis deux siècles, et place iconique à Paris, le nom Vendôme est d’ores et déjà familier à Louis Vuitton qui y a inauguré l’une de ses plus belles boutiques en 2017, à la place du joaillier italien Buccellati, qui appartient désormais à Richemont.
Par ailleurs, le numéro un mondial possède des liens anciens avec la commune, sa filiale Louis Vuitton y a ouvert en septembre un atelier de maroquinerie, dans une ancienne abbaye du quartier de Rochambeau, restaurée par LVMH qui a investi plusieurs dizaines de millions d’euros. En périphérie, un second atelier est en construction pour 2021 et a permis d’offrir un total de 500 emplois.
Cette opération a participé à l’approbation du conseil municipal pour le contrat de cession de la marque/nom. “Le conseil municipal a approuvé les termes du contrat de cession (…). Sur 33 conseillers, toutes sensibilités confondues, il n’y a eu que deux votes contre et deux abstentions” , a déclaré Laurent Brillard, le maire.
“Vendôme est extrêmement gagnant de la venue de Vuitton. Et là, on récupère 10.000 euros supplémentaires pour un nom qu’ils auraient pu utiliser de toute façon. Au final, entre le bâtiment Régence, et l’atelier qui est en construction, ce sera à court et moyen terme 500 emplois créés” , a-t-il confié.
Or, cette rémunération envers une ville pour utiliser son appellation n’est pas passée inaperçue et a même engendré de nombreuses polémiques.
“Privatiser ce mot et le transformer en emblème publicitaire est une décision que nous ne pouvons pas partager” a exprimé l’opposant écologiste Florent Grospart, évoquant un “abandon total” du nom de la ville au groupe LVMH.
Le maire s’est rapidement exprimé afin de mettre au clair les termes de la cession.
“La ville de Vendôme ne cède pas son nom à Louis Vuitton, filiale de LVMH, mais cède la marque ‘Vendôme’ uniquement sur la classe 14 (de l’Institut national de la propriété industrielle), qui permet simplement à la société l’utilisation du nom ‘Vendôme’ pour toute création de collection ou de produits liés à la joaillerie de luxe”.
“Dire que Vendôme a été vendue 10.000 euros est un raccourci inacceptable” a-t-il poursuivi. “D’ailleurs le nom +Vendôme+ est régulièrement utilisé depuis des années par plein de marques qui ne nous ont jamais demandé la moindre autorisation. Il existe déjà un hôtel Vendôme, une charcuterie Vendôme, des cosmétiques Vendôme…”
Lire aussi > BUSINESS : LES ACTIONNAIRES DE TIFFANY APPROUVENT LA PROPOSITION DE RACHAT FORMULEE PAR LVMH
Photo à la Une : © Louis Vuitton[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]
Après avoir racheté Tiffany, LVMH poursuit sa conquête joaillère en s’offrant le droit exclusif d’utiliser le nom de Vendôme, ville du Loir-et-Cher, pour «toute création de collection et de produits liés à la joaillerie et à l’horlogerie», et cela moyennant 10 000 euros et des emplois.
Symbole mondial de la joaillerie de luxe depuis deux siècles, et place iconique à Paris, le nom Vendôme est d’ors et déjà familié à Louis Vuitton qui a inauguré sur cette dernière l’une de ses plus belles boutiques en 2017, à la place du joaillier italien Buccellati, qui appartient désormais à Richemont.
Par ailleurs, le numéro un mondial possède des liens anciens avec la commune, sa fililale Louis Vuitton y a ouvert en septembre un atelier de maroquinerie, dans une ancienne abbaye du quartier de Rochambeau, restaurée par LVMH qui a investi plusieurs dizaines de millions d’euros. En périphérie, un second est en construction pour 2021 et a permis d’offrir un total de 500 emplois.
Cette opération a participé à l’approbation du conseil municipal pour le contrat de cession de la marque/nom. “Le conseil municipal a approuvé les termes du contrat de cession (…). Sur 33 conseillers, toutes sensibilités confondues, il n’y a eu que deux votes contre et deux abstentions“, a déclaré Laurent Brillard, le maire.
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Après avoir racheté Tiffany, LVMH poursuit sa conquête joaillère en s’offrant le droit exclusif d’utiliser le nom de Vendôme, ville du Loir-et-Cher, pour «toute création de collection et de produits liés à la joaillerie et à l’horlogerie», et cela moyennant 10 000 euros et des emplois.
Symbole mondial de la joaillerie de luxe depuis deux siècles, et place iconique à Paris, le nom Vendôme est d’ors et déjà familié à Louis Vuitton qui a inauguré sur cette dernière l’une de ses plus belles boutiques en 2017, à la place du joaillier italien Buccellati, qui appartient désormais à Richemont.
Par ailleurs, le numéro un mondial possède des liens anciens avec la commune, sa fililale Louis Vuitton y a ouvert en septembre un atelier de maroquinerie, dans une ancienne abbaye du quartier de Rochambeau, restaurée par LVMH qui a investi plusieurs dizaines de millions d’euros. En périphérie, un second est en construction pour 2021 et a permis d’offrir un total de 500 emplois.
Cette opération a participé à l’approbation du conseil municipal pour le contrat de cession de la marque/nom. “Le conseil municipal a approuvé les termes du contrat de cession (…). Sur 33 conseillers, toutes sensibilités confondues, il n’y a eu que deux votes contre et deux abstentions“, a déclaré Laurent Brillard, le maire.
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