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Lucie Monin est une artiste doreuse qui revisite depuis plus de 10 ans ce savoir-faire millénaire, l’adaptant à tous supports : de la mode à l’architecture, en passant par le design d’objet. S’inscrivant dans la lignée des artisans qui maintiennent l’existence des arts créatifs traditionnels ancestraux, elle sauvegarde par la transmission technique ce riche patrimoine, l’adaptant au goût du jour. De Loewe, Balenciaga, Delvaux ou encore Weston, ses compétences sont sollicitées par les Grandes Maisons pour la personnalisation de décors uniques lors d’événements ou la sublimation de pièces uniques.
Vous revisitez un savoir-faire traditionnel. Depuis quelques années, les arts créatifs manuels ont tendance à se perdre et ils ne sont pas forcément reconnus du public. D’ailleurs, les Maisons de Luxe se battent pour promouvoir l’apprentissage de ces derniers avant qu’ils ne périclitent. Comment avez-vous découvert la dorure et pourquoi vous a-t-elle transcendé au point de vouloir la faire perdurer ?
Je suis tombée amoureuse de cet art et de son histoire il y a environ 17 ans. Je souhaitais initialement m’orienter vers la restauration de livres puisque j’ai toujours été fascinée par l’archéologie et les objets anciens, dont les écrits. C’est en étudiant au Centre des Arts du Livre, anciennement au sein des Arts Déco, que j’ai découvert ces ouvrages recouverts de filigranes en or gravés sur des cuirs usés par le temps, reflétant un style, une époque et une histoire restée en suspens.
Je m’en suis très rapidement imprégnée et j’ai pu commencer à explorer de nouveaux matériaux et différents designs grâce à un passage à l’Ecole Bleue, école d’architecture et de design. La maison Balenciaga m’a également permis de mettre réellement un pied à l’étrier. Ce savoir-faire m’attire par son authenticité, le besoin de faire appel à la patience et à la passion. J’ai par ailleurs une grande liberté d’expression puisque cette technique est à mi-chemin entre l’artisanat et l’art.
Pouvez-vous nous parler de ce précieux art qu’est le vôtre. Pour quels types de besoins les marques font appel à vous ? Comment abordez-vous l’élaboration d’un projet ?
Mon travail est volontairement précieux de par la matière que j’utilise – l’or – mais aussi parce que je réalise tout à la main. Les Maisons me contactent afin de créer des décors uniques qui seront commercialisés en série limitée ou en pièces d’exception. Ces collaborations artistiques viennent naturellement lorsque les univers mais également des valeurs communes d’excellence, de sens et d’humanité se rejoignent. Lorsqu’un projet débute, il y a toujours la phase recherche ; je présente des croquis et différentes propositions graphiques dont l’un sera par la suite retenu. Je travaille également avec les marques depuis 10 ans pour la gravure d’initiales dans le cadre évènementiel en France et à l’étranger. J’ai toujours plaisir à partager mon art avec des clients qui y sont sensibles ou ouverts tout simplement à la découverte.
De la fresque murale au sac à main en passant par le design d’intérieur, vos supports sont variés. En termes de techniques, comment se différencie le procès de la gravure sur mur de celui sur cuir ou tout autre matière ? Comment choisissez-vous vous ces dernières ? Et comment adaptez-vous votre travail en fonction ?
Comme j’ai choisi de toujours utiliser la même technique, j’adapte le support à cette dernière. Le champs des possible reste large car beaucoup de matériaux peuvent accueillir ces filigranes en or : comme le bois (brulé, vernis … ), le plexiglas, le papier, le papier peint, la stéatite, l’acétate, la laque … Je choisit les supports en fonction de la faisabilité mais aussi en fonction de l’aspect esthétique car le résultat doit être fort et cohérent.
Vous avez réalisé l’exploit de dorer des feuilles. On se rend compte que tout peut-être un élément propice à la sublimation. Quel est le projet le plus inattendu ou atypique sur lequel vous avez travaillé ?
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