2 mins lecture

Chantal Thomass : Une vente aux enchères consacrée à ses “40 ans de mode”

[vc_row njt-role-user-roles=”administrator,armember”][vc_column][vc_column_text]

Le 5 mars prochain, la maison de vente Millon organise une vente aux enchères dédiée aux créations les plus célèbres de Chantal Thomass. Celle-ci se déroulera à Paris, plus précisément à Drouot et sera présidée par la créatrice elle-même, dont le parcours sera par ailleurs retracé à cette occasion. Didier Ludot, expert de la haute couture et du prêt-à-porter de luxe du XXe siècle accompagnera également l’artiste. 

 

La vente sera précédée par une vente en ligne mi-février de 355 pièces, à l’issue de trois journées d’exposition. 

 

La vente aux enchères ne se contentera pas uniquement de vendre les chefs d’œuvres de la créatrice, elle commémorera également le chemin accompli par celle qui a marqué plusieurs générations.

 

De son poste de directrice artistique pour Coca-Cola Light en 2014 à celui de styliste et de créatrice de parfum, l’événement sera l’occasion pour le public de réellement découvrir l’univers de celle qui a bousculé les codes traditionnels de la lingerie.

 

“Fantaisiste, impertinent, tel est mon univers”, confie la créatrice.

 

Mondialement reconnue pour ses dessous féminins, la vente rappellera tout de même par la présentation de pièces de prêt à porter iconiques, que Chantal Thomass s’est également attaqué aux vêtements et accessoires, en redessinant les contours de la féminité dans les années 80 et 90. 

 

Parmi les plus connus : la robe doudoune matelassée ivoire issue d’une collaboration avec Moncler pour l’automne-hiver 1992, le chapeau “vase et fleurs” en paille multicolore issu de la collection printemps-été 1992, les mules “masque” en cuir rouge et cuir noir strassé de l’automne-hiver 1992, le sac à dos “bustier” en nylon orange bordé de vison issu de l’hiver 1990…

 

Au total, ce sont plus de 270 pièces, tous types confondus, qui seront proposées aux collectionneurs et aux passionnés de mode. Il faut savoir que derrière chaque pièce emblématique se cache une histoire, ce qui en font des pièces à la valeur non négligeable.

 

Cela fait un certain temps que Chantal Thomass avait pour projet une vente aux enchères de ces “archives”. En 2019, elle s’était exprimée auprès de France télévision:

 

“J’en ai déjà beaucoup données à différents musées comme le musée de la mode de Marseille ou le Palais Galliera à Paris. J’ai conservé 150 m2 de vêtements, 40 ou 50 modèles de sacs, des lunettes… Quand je regarde mes archives, vingt ans en arrière, je constate qu’à l’époque on employait des matières principalement françaises. On ne les a plus : maintenant, on trouve moins de moyenne gamme, mais essentiellement du bas de gamme ou du très cher. Cela a évolué d’une manière étonnante : dans les années 90, on pouvait s’habiller chez les créateurs avec de belles matières et une fabrication française.”

 

Lire aussi > WEBINAR ISG LUXURY MANAGEMENT : CE QU’IL FAUT RETENIR DE L’INTERVENTION DE CHANTAL THOMASS

 

Photo à la Une : © Presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

The editorial team

Thanks to its extensive knowledge of these sectors, the Luxus + editorial team deciphers for its readers the main economic and technological stakes in fashion, watchmaking, jewelry, gastronomy, perfumes and cosmetics, hotels, and prestigious real estate.

Article précédent

Chantal Thomass: An auction dedicated to her “40 years of fashion”

Article suivant

[Luxus+ MAGAZINE] La symbolique de l’Amour sublimée par la joaillerie

Dernier en date de