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La Bourse de Paris poursuit sa légère hausse au fil des semaines après les records de Wall Street. Portée par la technologie et le luxe, elle demeure actuellement dans l’attente des chiffres de l’emploi américain.
En fin de semaine dernière, le CAC 40 a continué dans sa réussite de début d’année et a franchi la barre des 5.700 points pour terminer en hausse de 0,65% à 5.706,88 points vendredi soir. Sur la semaine, l’indice a pris 2,80%.
Selon Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés de IG France, le CAC 40 devrait atteindre 6.110 points prochainement et retrouver peu à peu sa situation avec la pandémie. Pour se faire, il encourage les investisseurs à «acheter les creux», en privilégiant le rattrapage des actions européennes.
Coté luxe, LVMH a terminé encore une fois glorieusement à 525,30 euros avec une augmentation de 1,94 %, Kering a gagné 1,54 % à 586,30 euros et Hermès s’est haussé à 887,40 euros avec + 1,37 %.
La reprise économique ainsi que la multiplication des campagnes de vaccination souffle ainsi un vent d’optimisme sur les marchés financiers. Par ailleurs, une étude de l’Université du Texas a dévoilé une certaine efficacité du vaccin contre la Covid-19 développé par Pfizer et BioNTech contre les variants hautement contagieux du coronavirus apparus au Royaume-Uni et en Afrique du Sud.
«Le marché est dans une dynamique haussière, persuadé que l’épidémie de covid-19 sera grandement sous contrôle d’ici quelques mois et que l’activité repartira ce qui profitera aux bénéfices des sociétés» , a affirmé Daniel Larrouturou, gérant pour la société Dôm Finance.
Mais actuellement, le marché financier parisien attend surtout le rapport sur l’emploi du mois dernier aux Etats-Unis au vu des précédentes suppression d’emplois. Celle-ci a touché principalement les métiers de loisirs et de l’hôtellerie. Selon le consensus de Bloomberg, il y avait 50.000 créations de postes en décembre, contre 245.000 en novembre et 73.000 il y a quelques jours. Le taux de chômage devrait connaitre une hausse de 0,1 point à 6,8% de la population active. Selon Alexandre Baradez, 10 millions de postes sont encore à créer pour retrouver le niveau d’avant crise.
Coté Wall Street, la Bourse New Yorkaise continue de briller et a fini en hausse vendredi notamment après la promesse de Joe Biden de mettre rapidement en place un plan de relance massif de l’économie américaine. Sur la semaine, le Dow Jones a gagné 1,61%, le S&P-500 1,83% et le Nasdaq 2,43%. À noter que le Nasdaq Composite a franchit la barre des 13.000 points en clôture pour la première fois de son histoire.
Cependant, Alexandre Baradez prévoit un possible retour du Nasdaq 100 vers 11.000 points soit une baisse possible de 15%.
Les marchés asiatiques respectent la continuité de leur croissance avec leur indice MSCI Asie-Pacifique qui a atteint un nouveau pic historique ( hors Japon ). Le Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo affiche un plus haut de près de 30 ans : 28 139,03 points et une hausse de 2,36 %.
Prudence et stabilité sont à privilégier pour cette période, car l’expansion du virus se poursuit et certaines problématiques économiques ne sont pas à prendre à la légère : la hausse des taux d’intérêt à long terme aux Etats-Unis, les surtaxes douanières américaines sur les vins français, le ralentissement des créations d’emplois aux États-Unis, etc…
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Photo à la Une : © Presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]