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Alors que la pandémie se poursuit et que le secteur de l’horlogerie suisse en souffre de plus en plus, un nouveau facteur déstabilisant prend de l’importance : le protectionnisme.
La situation actuelle liée à la crise sanitaire, avec la fermeture des magasins et désormais la montée des protectionnismes, menace lourdement l’horlogerie suisse. La baisse massive des exportations inquiète donc sérieusement ce secteur, notamment en terme d’emploi.
En septembre dernier, la troisième industrie exportatrice de la Suisse a enregistré 1553 postes de moins que l’année précédente (-2,6%), pour un total de 57 750 employés.
Pour autant, le 16 décembre, la Convention patronale de l’industrie horlogère suisse a considéré cela dans son recensement annuel comme «une baisse modérée en rapport du fort impact de la pandémie mondiale et sur les exportations horlogères».
La baisse d’emploi concerne toutes les catégories confondues, que ce soit au niveau de l’administratif, de la direction, ou de la production.
«Les postes perdus sont nombreux, mais par rapport au total, ce n’est pas astronomique”, avait énoncé Philippe Bauer le président de la convention, “nous redoutions des licenciements plus massifs à l’automne, mais pour le moment la situation semble sous contrôle”.
Or, la situation ne fait que s’aggraver tandis que les exportations ne cessent de chuter. Les exportations ont connues une baisse 23,5% sur les 11 premiers mois de l’année, ce qui représente environ une perte de 5 milliards de francs suisse par rapport à l’année précédente. Le nombre de ventes se retrouve 10 ans en arrière. Seul le marché chinois échappe à la catastrophe et a permis le ralentissement de la baisse des exportations au mois de novembre. Mais en cette période, les Chinois privilégient les achats locaux afin de renforcer l’économie de leur pays.
La situation ne semble pas s’arranger de si tôt étant donné le protectionnisme qui est pratiqué par de plus en plus d’Etats. Cette politique douanière qui a pour but d’écarter la concurrence étrangère, prend son essor dans des pays comme la Turquie, l’Arabie saoudite ou l’Algérie.
Ces derniers, qui constituent des marchés à fort potentiels, “ont doublé ou triplé leurs droits de douane” ; explique le président de la Fédération de l’industrie horlogère suisse. Selon lui, les accords de libre échange ne seront pas éternellement suffisants et des pays tels que l’Inde, le Brésil ou encore l’Indonésie doivent améliorer les conditions d’échanges à long terme. Ce dernier pays est d’ailleurs en discussion d’accords avec l’Association européenne de libre-échange ( AELE ).
Un autre problème concerne cette fois l’Association européenne de libre-échange dont fait partie la Suisse : l’accord de libre-échange entre l’AELE et le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay) est en suspens.
“L’ouverture des marchés reste une préoccupation majeure de la FH. La Suisse est un pays exportateur, la tendance à la fermeture aura un effet boomerang préjudiciable” , avait poursuivi le président de la FH.
Les facteurs sociaux comme la pandémie, ainsi que les facteurs commerciaux tels que les accords de libre échange ou encore le protectionnisme s’érigent comme une épée de Damoclès sur la tête de l’horlogerie Suisse. Les facteurs politiques ne sont pas sans influence : l’instabilité politique de Hong Kong qui figure au troisième rang des destinations, fait souffrir également les exportations.
En revanche, le Brexit qui aurait pu paraitre comme une menace pour le pays exportateur Suisse, ménage les complications même si l’existence de quelques obstacles persistent. Berne a en effet déjà réglé en grande partie ses relations commerciales avec Londres.
“Le Brexit ne devrait pas changer grand-chose pour l’horlogerie suisse, sachant que le Conseil fédéral a signé un accord avec le Royaume-Uni pour maintenir le libre-échange au-delà du Brexit, même s’il s’agit d’un Brexit dur”, explique Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération de l’industrie horlogère suisse.
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Alors que la pandémie se poursuit et que le secteur de l’horlogerie suisse en souffre de plus en plus, un nouveau facteur déstabilisant prend de l’importance : le protectionnisme.
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Alors que la pandémie se poursuit et que le secteur de l’horlogerie suisse en souffre de plus en plus, un nouveau facteur déstabilisant prend de l’importance : le protectionnisme.
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