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Le champagne reste la boisson de référence au Japon

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Avec des expéditions de champagne s’établissant jusqu’à 14,3 millions de bouteilles et avec une progression de 5,2% sur un an l’an dernier, le Japon confirme sa position de troisième sur le marché d’exportation de champagne. C’est en tous cas ce que révèlent les chiffres du Comité Champagne.

 

Précédé des Etats unis et du Royaume uni, le Japon représente cependant le 1er marché en Asie pour le champagne et sa place du 2ème marché de luxe au monde n’y est pas pour rien. En effet, les japonais consomment cette boisson d’excellence dans tous les restaurants, à chaque cérémonie importantes, et évidemment dans les clubs. À titre d’exemple, le “Champagne Call” est très pratiqué au Japon et cette prestation vaut environ un million de yens soit 8 000 euros.

 

Même si le champagne est synonyme de luxe et d’élégance pour la plupart des cultures, elle reste la boisson de référence au Japon. Les plus grandes maisons de vins sont au rendez-vous et les japonais ne s’en privent pas ; Ruinars, Laurent-Perrier, Moët & Chandon, Taittinger ou encore Roederer sont vendues entre 5 000 et 7 000 yens ( 40 à 56 euros ) suivant les maisons, et jusqu’à 200 000 yens ( 1 600 euros ) pour les cuvées supérieures. 

 

Le Japon importe aujourd’hui environ 315 marques différentes de ce qui est considéré comme un trésor national de la France. Pour autant, la boisson pétillante et raffinée n’a pas toujours eu cette réputation et a pris son essor il y a quelques décennies. Le cognac, l’eau de vie, le kir ou encore le gin tonic se sont ainsi fait voler la vedette au Pays du Soleil levant. Mais les “hôtesses de bar” imposèrent peu à peu le champagne et décuplèrent la demande. 

 

Même si celui-ci a connu une période plus compliquée dans les années 90 à cause d’un cocktail moitié champagne moitié cognac appelé “Pindonkon”, qui rendait les personnes malades, l’effervescence du vin a su lui ramener sa popularité dès 1998. 

 

« L’époque des champagnes boisés et oxydés n’est plus vraiment à la mode. La clientèle s’oriente plutôt vers des champagnes frais, élégants et parfaitement équilibrés », confie Philippe Sauzedde, représentant de Laurent-Perrier au Japon, « Un champagne sans sucre, à l’état pur, accompagne parfaitement les poissons crus, les crustacés et les sushis ».

 

Étant une boisson alcoolisée, celle-ci est consommé davantage par les seniors mais les millennials encore une fois, constituent la cible idéale pour les exportateurs de vins et de champagnes. Ils représentent environ 38% des acheteurs de champagne au Japon et ce n’est pas négligeable puisque qu’ils constituent 31% de la population. Autre avantage de ce type de clientèle ? La communication par le digital et donc, les ventes de champagne se développent massivement au sein de l’archipel via le e-commerce et les réseaux sociaux magyargenerikus.com. 

 

Les japonais raffolent ainsi du vin français effervescent, la France d’ailleurs ne se soucie pas de la concurrence puisque le champagne n’est produit que dans son emblématique région La Champagne. « De plus en plus de Japonais font la différence entre vins pétillants et champagne », rappelle Philippe Sauzedde. 

 

La région a d’ailleurs créer une marque œnotouristique commune, baptisée « La Champagne, refined art de vivre » qui peut être utilisée par tous les acteurs œnotouristiques. Par ailleurs, le Grand Est et le Comité Champagne, propriétaires de la marque, ont fait la promotion de celle-ci l’an dernier à Tokyo. 

 

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Photo à la Une : © Champagne[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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