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La difficile transition des voitures de luxe vers le tout-électrique

Porsche Taycan 2020

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À l’heure où la législation européenne se fait de plus en plus sévère, les constructeurs automobiles de luxe peinent à enclencher l’électrification de leurs modèles. Parce que le secteur préfère les moteurs à combustion interne aux moteurs électriques – qui représentent un coût important – seules quelques marques automobiles de luxe semblent s’être mises à la page.

 

En décembre 2019, Ferrari annonçait ne pas lancer de modèle de voiture électrique avant 2025, tout comme Bentley. À cette date, la Commission européenne envisage d’introduire la norme Euro 7 dont l’ambition sera de “bannir les voitures équipées de moteurs à combustion interne” pour reprendre les termes de la présidente de l’Union de l’Industrie Automobile allemande, Hildegarde Müller. Le Royaume-Uni a également annoncé tout récemment la fin de l’homologation des moteurs à essence à compter de 2030.

 

Ces nouvelles normes n’empêchent pas Rolls-Royce de remettre sa transition vers le tout-électrique à plus tard, envisageant seulement une évolution  “dans la décennie”. Chez Bugatti, le seul véhicule électrique disponible dans le catalogue est une reproduction de la Baby de 1927. En effet, la marque du groupe Volkswagen n’est pas prête d’abandonner son moteur à combustion interne.

 

Synonyme de puissance et de souplesse, ce type de moteur est traditionnellement utilisé dans l’industrie automobile de luxe. Le vrombissement produit par les moteurs à combustion interne sont également inimitables, si bien que certains modèles électriques proposés par Porsche ou BMW sont assortis d’une sonorisation reproduisant le grondement d’un moteur thermique.

 

Outre cet attachement historique pour les moteurs à combustion, le retard pris par les firmes du secteur de l’automobile de luxe peut s’expliquer par le prix des moteurs électriques qui suppose un véritable bouleversement des plans produits des marques, ainsi que d’importants investissements. Le programme Porsche a notamment coûté 15 milliards d’euros à lui seul.

 

C’est pour cette raison qu’après avoir annoncé la future mise sur le marché d’une hypersportive électrique de 610 chevaux – la Rapide-EAston Martin a finalement reculé devant les coûts de production d’un tel prototype. Seule marque de très haut de gamme du groupe Stellantis, formé par FCA (Fiat Chrysler Automobiles) et PSA (Peugeot, Citroën, Opel), Maserati avait également proclamé l’arrivée certaine de son “premier modèle électrifié”. Or, les frais de ce modèle hybride rechargeable se sont finalement avérés trop élevés.

 

En définitive, c’est vers la microhybridation que s’est tournée la marque italienne. Une hybridation minimale permet de réduire la consommation des modèles, quoi que toujours importante en cas de forte accélération.  Cela dit, la technologie hybride semble constituer une alternative pertinente d’ici à 2025. Ferrari a notamment opté pour l’hybridation avec son modèle supercar SF90 Stradale dont la puissance atteint les 1000 chevaux.

 

Par ailleurs, certaines marques ont entrepris de concevoir des voitures totalement électriques, à l’instar de Porsche et de son modèle Taycan, déjà numéro trois des ventes de la marque en Europe et berline de luxe la plus vendue en Allemagne. L’entreprise Bentley bénéficie elle-même de la technologie Porsche pour ses modèles hybrides rechargeables, notamment le SUV Bentayga.

 

Bien qu’elles demeurent rares, ces initiatives représentent autant de perspectives favorables à la transition vers le tout électrique. Dans les prochaines années, Maserati compte par exemple mettre en œuvre un vaste programme de modèles électriques, parmi lesquels la sportive MC20. Dans une plus large mesure, les quatorze marques du groupe Stellantis présentent elles aussi de prometteuses ambitions d’électrification.

 

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À l’heure où la législation européenne se fait de plus en plus sévère, les constructeurs automobiles de luxe peinent à enclencher l’électrification de leurs modèles. Parce que le secteur préfère les moteurs à combustion interne aux moteurs électriques – qui représentent un coût important – seules quelques marques automobiles de luxe semblent s’être mises à la page.

 

En décembre 2019, Ferrari annonçait ne pas lancer de modèle de voiture électrique avant 2025, tout comme Bentley. À cette date, la Commission européenne envisage d’introduire la norme Euro 7 dont l’ambition sera de “bannir les voitures équipées de moteurs à combustion interne” pour reprendre les termes de la présidente de l’Union de l’Industrie Automobile allemande, Hildegarde Müller. Le Royaume-Uni a également annoncé tout récemment la fin de l’homologation des moteurs à essence à compter de 2030.

 

Ces nouvelles normes n’empêchent pas Rolls-Royce de remettre sa transition vers le tout-électrique à plus tard, envisageant seulement une évolution  “dans la décennie”. Chez Bugatti, le seul véhicule électrique disponible dans le catalogue est une reproduction de la Baby de 1927. En effet, la marque du groupe Volkswagen n’est pas prête d’abandonner son moteur à combustion interne.

 

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À l’heure où la législation européenne se fait de plus en plus sévère, les constructeurs automobiles de luxe peinent à enclencher l’électrification de leurs modèles. Parce que le secteur préfère les moteurs à combustion interne aux moteurs électriques – qui représentent un coût important – seules quelques marques automobiles de luxe semblent s’être mises à la page.

 

En décembre 2019, Ferrari annonçait ne pas lancer de modèle de voiture électrique avant 2025, tout comme Bentley. À cette date, la Commission européenne envisage d’introduire la norme Euro 7 dont l’ambition sera de “bannir les voitures équipées de moteurs à combustion interne” pour reprendre les termes de la présidente de l’Union de l’Industrie Automobile allemande, Hildegarde Müller. Le Royaume-Uni a également annoncé tout récemment la fin de l’homologation des moteurs à essence à compter de 2030.

 

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