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Alors que la valeur de son titre en bourse ne cesse d’alterner entre de légères baisses et de faibles hausses, Essilor Luxottica a publié au troisième trimestre 2020 un chiffre d’affaires supérieur aux attentes des analystes financiers. Paradoxalement, le spécialiste des verres ophtalmiques a l’intention de réunir 300 personnes et l’activité de cinq de ses sites français au sein d’une seule et même unité en région parisienne. Cette fusion provoquera notamment la fermeture des sites d’Antony dans les Hauts-de-Seine et de Vaulx-en-Velin, situé près de Lyon.
La santé économique d’EssilorLuxottica demeure à ce jour ambivalente. D’une part, la baisse du chiffre d’affaires du groupe franco-italien ne s’élève au troisième trimestre qu’à 1,1% au lieu des 1,8% anticipés par les experts du marché. Les ventes réalisées au T3 s’élèvent ainsi à 4,085 et non à 4,03 milliards d’euros. D’autre part, le groupe estime avoir compensé l’impact des fermetures liées à la Covid-19 et affirme aborder les prochains mois avec sérénité.
Cependant, l’observation détaillée des résultats enregistrés par la firme au cours du dernier trimestre ne laisse pas envisager un futur si prometteur. En effet, si Essilor a affiché une croissance de 1,8%, soit 1,87 milliard d’euros, Luxottica a tout de même enregistré un recul de 3,5%, soit 2,22 milliards d’euros.
Par ailleurs, Essilor a annoncé le 15 octobre sa décision de fermer à partir de 2023 les usines de Vaulx-en-Velin (Rhône), ainsi que celles d’Antony (Hauts-de-Seine), du Mans (Sarthe), de Châlons-en-Champagne (Marne) et de Toulouse (Haute-Garonne). Toutes ces usines seraient alors regroupées dans le périmètre du Grand Paris. Quarante millions d’euros devraient être investis dans ce projet de fusion qui concerne environ 300 personnes, soit un peu moins que le nombre d’emplois actuellement occupés sur les sites précédemment évoqués.
Pour cette raison, même si le comité de direction d’Essilor a proposé aux salariés concernés “un poste au sein de l’organisation, en priorité dans le nouveau laboratoire”, ceux-ci sont demeurés sceptiques. En ce sens, le délégué de la CGT, Olivier Armanini, précise que ” l’on estime à seulement 5% le nombre de salariés prêts à suivre en région parisienne.” D’après le syndicaliste, les employés les plus réfractaires à cette offre de mobilité sont les “gens en fin de carrière” et les “quinquagénaires.”
Une ultime contradiction soulevée par ce projet réside dans l’ambition de fusionner un site fraîchement rénové, Vaulx-en-Velin, avec quatre autres unités. En 2019, plus de 2 millions d’euros avaient effectivement été investis dans ce site des environs lyonnais qui emploie une centaine de personnes et où sont fabriqués 4000 verres par jour. L’usine de Vaulx-en-Velin compte en outre 4 lignes de production, chacune répondant d’un dispositif de substitution d’alliages (ART) mis au point par Satisloh, une autre filiale d’Essilor. Cette organisation, “plus industrielle” et “plus lean” pour reprendre les termes du directeur du site, est à la pointe de la technologie et fait preuve d’une grande efficacité. Le déploiement d’un tel système de production au sein du futur site de la région parisienne pourrait dès lors laisser espérer de bonnes retombées économiques pour Essilor.
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Alors que la valeur de son titre en bourse ne cesse d’alterner entre de légères baisses et de faibles hausses, EssilorLuxottica a publié au troisième trimestre 2020 un chiffre d’affaires supérieur aux attentes des analystes financiers. Paradoxalement, le spécialiste des verres ophtalmiques a l’intention de réunir 300 personnes et l’activité de cinq de ses sites français au sein d’une seule et même unité en région parisienne. Cette fusion provoquera notamment la fermeture des sites d’Antony dans les Hauts-de-Seine et de Vaulx-en-Velin, situé près de Lyon.
La santé économique d’EssilorLuxottica demeure à ce jour ambivalente. D’une part, la baisse du chiffre d’affaires du groupe franco-italien ne s’élève au troisième trimestre qu’à 1,1% au lieu des 1,8% anticipés par les experts du marché. Les ventes réalisées au T3 s’élèvent ainsi à 4,085 et non à 4,03 milliards d’euros. D’autre part, le groupe estime avoir compensé l’impact des fermetures liées à la Covid-19 et affirme aborder les prochains mois avec sérénité.
Cependant, l’observation détaillée des résultats enregistrés par la firme au cours du dernier trimestre ne laisse pas envisager un futur si prometteur. En effet, si Essilor a affiché une croissance de 1,8%, soit 1,87 milliard d’euros, Luxottica a tout de même enregistré un recul de 3,5%, soit 2,22 milliards d’euros.
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Alors que la valeur de son titre en bourse ne cesse d’alterner entre de légères baisses et de faibles hausses, EssilorLuxottica a publié au troisième trimestre 2020 un chiffre d’affaires supérieur aux attentes des analystes financiers. Paradoxalement, le spécialiste des verres ophtalmiques a l’intention de réunir 300 personnes et l’activité de cinq de ses sites français au sein d’une seule et même unité en région parisienne. Cette fusion provoquera notamment la fermeture des sites d’Antony dans les Hauts-de-Seine et de Vaulx-en-Velin, situé près de Lyon.
La santé économique d’EssilorLuxottica demeure à ce jour ambivalente. D’une part, la baisse du chiffre d’affaires du groupe franco-italien ne s’élève au troisième trimestre qu’à 1,1% au lieu des 1,8% anticipés par les experts du marché. Les ventes réalisées au T3 s’élèvent ainsi à 4,085 et non à 4,03 milliards d’euros. D’autre part, le groupe estime avoir compensé l’impact des fermetures liées à la Covid-19 et affirme aborder les prochains mois avec sérénité.
Cependant, l’observation détaillée des résultats enregistrés par la firme au cours du dernier trimestre ne laisse pas envisager un futur si prometteur. En effet, si Essilor a affiché une croissance de 1,8%, soit 1,87 milliard d’euros, Luxottica a tout de même enregistré un recul de 3,5%, soit 2,22 milliards d’euros.
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