2 mins lecture

Kering : Gucci déçoit, le titre recule

[vc_row njt-role-user-roles=”administrator,armember”][vc_column][vc_column_text]

En queue du CAC40, Kering recule de 2,7% à 558,6 euros en début de séance ce vendredi alors que le groupe de luxe a pourtant dévoilé une nette amélioration de son activité au troisième trimestre.

 

Le chiffre d’affaires total est ressorti à 3,72 MdsE sur la période, en retrait de 4,3% en données publiées et de 1,2% en comparable, marquant un rebond significatif par rapport à une baisse de -43,5% en données publiées et de -43,7% en comparable au deuxième trimestre.

 

Kering a su tirer parti de la très forte croissance de certaines zones géographiques, notamment l’Amérique du Nord (+44,1%), soutenue par un rebond de la demande locale, et l’Asie-Pacifique (+18,5%), portée par une excellente dynamique en Chine continentale. Les performances en Europe de l’Ouest (-41%) et au Japon (-22,8%) sont toujours fortement impactées par l’interruption des flux touristiques.

 

Mais les investisseurs semblent principalement retenir la ‘mauvaise’ performance de Gucci, principal contributeur aux bénéfices du groupe, dont les ventes ont diminué de 8,9% en données comparables, alors que toutes les autres marques ont progressé, dont Bottega Veneta, qui a enregistré une croissance de 20,7% et Yves Saint Laurent, qui a renoué avec la croissance (+3,9%). Selon le management, Gucci souffre davantage en raison de son exposition plus marquée aux flux touristiques.

 

Face à des conditions qui demeurent incertaines, et malgré une visibilité limitée, nous sommes bien préparés et confiants dans notre capacité à réaliser de bonnes performances dans la durée“, a toutefois déclaré le PDG du groupe, François-Henri Pinault.

 

Les ventes de Kering ont été “légèrement” supérieures aux attentes du consensus, la marque Bottega Veneta étant “la star” du trimestre, selon Bernstein (‘performance de marché’). La performance de la marque Saint Laurent a été “solidement positive” alors que Gucci semble être à la traîne des autres marques. Pour le courtier, la question clé pour Kering est de savoir à quelle vitesse et avec quelle efficacité Gucci pourra se renouveler.

 

Pour Jefferies (‘conserver’), Kering a battu le consensus à tous les niveaux “sauf là où ça comptait“. Gucci est le problème à court terme. Le momentum va dans la bonne direction en fin d’année, mais les investisseurs s’attendent maintenant à des tendances bien meilleures au quatrième trimestre.

 

Crise ou pas, nous Invest Securities continue de penser que Kering a le portefeuille de marques et la stratégie ad-hoc (omnicanalité et interactions consommateurs/marques) pour extérioriser un potentiel de croissance in fine supérieur à ses pairs. Le broker passe ainsi à l”achat’ sur la valeur et porte sa cible de 525 à 630 euros.

 

Lire aussi > HERMÈS FAIT ÉTAT D’UN NET REBOND DE SON ACTIVITÉ AU T3

 

Photo à la Une : © Gucci[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

The editorial team

Thanks to its extensive knowledge of these sectors, the Luxus + editorial team deciphers for its readers the main economic and technological stakes in fashion, watchmaking, jewelry, gastronomy, perfumes and cosmetics, hotels, and prestigious real estate.

Article précédent

Launchmetrics publishes the figures of a most unusual Fashion Month

Article suivant

Kering: Gucci disappoints, the share price drops

Dernier en date de