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Hier mardi 29 septembre a eu lieu, en pleine Fashion Week parisienne et pour la première fois depuis le début de la pandémie mondiale, le défilé de la grande maison de haute couture française Dior au Palais Royal. Étant l’une des seules maisons historiques à avoir organisé un défilé physique, pas plus de 300 invités étaient présents, soit moins d’un tiers des invités de l’année précédente.
C’est avec enthousiasme et prudence que les défilés de la Paris Fashion Week ont pu reprendre hier.
Mais en raison de cette période de crise, de nombreux shows ont dû se dérouler virtuellement, notamment celui de la maison de luxe Hermès, qui a opté pour une présentation en direct live de ses collections homme.
Avec un public masqué et pas plus de 300 personnes présentes sur place pour y participer, il était essentiel pour certains de faire acte de présence au défilé Dior. «C’est une grande émotion, nous vivons un moment très difficile et reprendre les shows est un signe positif que nous pouvons nous adapter à ses difficultés», a déclaré la directrice artistique de Dior, Maria Grazia Chiuri, à l’AFP.
La maison Dior a tout de même pensé aux abonnés absents, en diffusant sur une plateforme dédiée en ligne et sur le réseau social Tiktok, la présentation de sa nouvelle collection femme printemps été 2021.
La fédération de la Haute Couture et de la Mode se réinvente, les traditionnels défilés ne sont pas au rendez-vous cette année, c’est pourquoi les maisons de haute couture doivent également suivre le pas : “Le show est un rituel de la mode, comme la Fashion Week à Paris, Milan ou New-York. La crise du Covid-19 nous a fait perdre nos rites, donc nous devons réfléchir à l’avenir à comment permettre l’existence de cet élément important de l’industrie de la mode.” a déclaré Maria-Grazia Chiuri.
Le monde a changé, les habitudes du corps et les modes de vies ne sont plus les mêmes. Un des nouveaux besoins actuels est de se sentir bien dans son corps, chez soi et en sécurité, ce qui remet beaucoup de choses en question, selon Maria-Grazia Chiuri : “Aujourd’hui, je crois que les gens ont une relation différente avec leur propre corps. Le simple besoin de se protéger est quelque chose que nous n’avions pas considéré avant, et le fait aussi que nous ayons un style de vie différent, beaucoup plus privé, moins public, c’est pourquoi je crois que la relation avec nos vêtements sera beaucoup plus personnelle, plus intime”.
La maison de haute couture a souhaité rendre l’espace intime et privilégié lors de son défilé. En faisant appel à une artiste italienne Lucia Marcucci, celle-ci a transformé le Palais Royal de Paris en une cathédrale gothique aux magnifiques vitraux, laissant rentrer la lumière sur les mannequins. Un chant aigu à capella les accompagnait tout le long de la présentation, par l’ensemble Sequenza 9.3.
Toutes sortes de pièces ont été présentées, réinventées, notamment la veste Bar iconique de la marque qui souligne la taille et marque les épaules, devenue souple et douce sur les épaules, à porter chez soi en toute intimité. Une idée issue d’un dessin de Christian Dior, réalisé en 1957, appelé le «paletot» : «L’idée était de réaliser une veste dans laquelle on se sentirait bien comme chez soi. On a beaucoup travaillé sur les tissus doux, ou rustiques comme des lins ou de la maille», explique Maria-Grazia Chiuri.
Les thèmes abordés sont l’intimité, la protection et le chic, mais chez soi. Le registre protecteur décrit cette époque, des pièces se réinventent ou sont utilisées ailleurs, les chemises d’hommes se portent en robe-chemise, sur un short ou sur un pantalon ample. L’idée est de se sentir à l’aise dans ce que l’on porte, comme dans un pyjama.
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Photo à la Une : © Dior[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]