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Pour présenter sa collection printemps-été 2021, la jeune créatrice britannique Paria Farzaneh a dévoilé lors de la Fashion Week de Londres un défilé empreint par un esprit de résistance dans la campagne anglaise ce dimanche.
La jeune femme de 26 ans a réuni ses invités dans les Chilterns, au nord-ouest de la capitale britannique, où les mannequins ont défilé en groupe dans une prairie, à travers des nuages de fumée, prêts à affronter les éléments vêtus de vestes de camouflage et de capuches repliées sur la tête.
C’était l’un des rares spectacles de la LFW cette saison à bénéficier de la présence d’un public réel, compte tenu des restrictions sanitaires imposées par le coronavirus quant aux rassemblements de masse.
“Au cours des derniers mois, le monde tel que nous le connaissons a connu une grande résistance, des bouleversements et des prises de conscience” , a déclaré la marque dans un communiqué, citant les “troubles” aux États-Unis, notamment les incendies et les manifestations antiracistes qui ont directement touché deux de ses collaborateurs.
“En tant que marque et communauté, nous avons toujours cru en notre monde et en ses habitants.”
“Nous ne pouvons pas forcer les gens à changer leur mentalité et leurs croyances, mais nous pouvons semer les graines d’une nouvelle perspective ; nous pouvons démarrer le processus, nous pouvons lancer les conversations” .
Née de parents immigrés iraniens et élevée dans le Yorkshire, dans le nord de l’Angleterre, Farzaneh aime surprendre son public.
Le multiculturalisme comme source d’inspiration
En janvier dernier, au lendemain de la mort du général Qasem Soleimani, commandant en chef de l’Iran, lors d’une frappe aérienne américaine en Irak, son défilé organisé à Londres, était un simulacre de mariage iranien traditionnel.
Les femmes ont été invitées à s’asseoir d’un côté, les hommes de l’autre, pour assister à l’échange de vœux d’un jeune couple parlant le farsi.
Mais du côté des mannequins, les tenues formelles ont été remplacées par une collection de streetwear avec d’élégants imprimés floraux et persans qui ont fait la réputation de la créatrice.
Son sens du théâtre et du détail a permis à Farzaneh, diplômée de l’université de Ravensbourne à Londres en 2016, de se faire une place dans le monde de la mode.
Elle a déjà collaboré avec de grands labels comme Gore Tex et Converse et a également été demi-finaliste en lice pour le prestigieux prix LVMH de l’année dernière.
À travers ses collections, Farzaneh – dont le grand-père était tailleur en Iran – explore ses origines et célèbre le multiculturalisme.
Très consciente de l’impact environnemental de l’industrie de la mode, elle a utilisé par le passé du polyester et du nylon fabriqués à partir de bouteilles en plastique recyclées ou de filets de pêche.
Lire aussi > FASHION WEEK DE LONDRES : ENFIN, LE RETOUR À DES SHOWS PHYSIQUES
Photo à la Une : © Imaxtree / Paria Farzaneh[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role=”not-logged-in”][vc_column][vc_column_text]
Pour présenter sa collection printemps-été 2021, la jeune créatrice britannique Paria Farzaneh a dévoilé lors de la Fashion Week de Londres un défilé empreint par un esprit de résistance dans la campagne anglaise ce dimanche.
La jeune femme de 26 ans a réuni ses invités dans les Chilterns, au nord-ouest de la capitale britannique, où les mannequins ont défilé en groupe dans une prairie, à travers des nuages de fumée, prêts à affronter les éléments vêtus de vestes de camouflage et de capuches repliées sur la tête.
C’était l’un des rares spectacles de la LFW cette saison à bénéficier de la présence d’un public réel, compte tenu des restrictions sanitaires imposées par le coronavirus quant aux rassemblements de masse.
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Pour présenter sa collection printemps-été 2021, la jeune créatrice britannique Paria Farzaneh a dévoilé lors de la Fashion Week de Londres un défilé empreint par un esprit de résistance dans la campagne anglaise ce dimanche.
La jeune femme de 26 ans a réuni ses invités dans les Chilterns, au nord-ouest de la capitale britannique, où les mannequins ont défilé en groupe dans une prairie, à travers des nuages de fumée, prêts à affronter les éléments vêtus de vestes de camouflage et de capuches repliées sur la tête.
C’était l’un des rares spectacles de la LFW cette saison à bénéficier de la présence d’un public réel, compte tenu des restrictions sanitaires imposées par le coronavirus quant aux rassemblements de masse.
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