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LVMH enregistre +3,03% à 416,60 euros ce vendredi à la Bourse de Paris. Et pour cause, le géant du luxe a récemment annoncé ne plus être en mesure de « racheter » le joaillier américain et les investisseurs ont spéculé sur une opération de fusion-acquisition avec un autre acteur du secteur du luxe aux qualités similaires.
Ce vendredi, le titre LVMH a bondi de +3,03% à la Bourse tandis que le géant du luxe a annoncé avoir renoncé au rachat de Tiffany.
Il faut rappeler qu’au lendemain des fiançailles rompues entre LVMH et Tiffany, et l’annonce de poursuites judiciaires par le joaillier américain Tiffany, le géant du luxe a riposté, hier jeudi, en annonçant à son tour son intention de saisir la justice outre-Atlantique contre Tiffany.
Si les autorités japonaises et mexicaines de la concurrence ont bien validé le projet d’acquisition par LVMH, selon une déclaration publiée ce vendredi par Tiffany, les autorités européennes et taiwanaises n’auraient, elles, pas encore validées la transaction.
Conséquence : le projet d’acquisition semble avorté et les deux entités se sont engagées dans une bataille judiciaire.
« Mauvaise foi », « mauvais résultats », « diffamation »… sont les mots que le géant du luxe a adressé à Tiffany.
LVMH n’a pas mâché ses mots sur ce mariage qui s’annonçait comme le plus faste du siècle dans le luxe, pour un montant estimé à 16,2 milliards de dollars.
Le principal argument avancé par LVMH pour rompre ses engagements, à savoir une lettre du ministère des Affaires étrangères français demandant au groupe de différer cette acquisition stratégique au 6 janvier 2021, était en outre extérieur aux deux entreprises.
Mais Tiffany a aussitôt répliqué sur le terrain judiciaire, n’hésitant pas à accuser LVMH d’avoir fait traîner des démarches réglementaires.
Jeudi, LVMH a donc changé d’approche et fait part de son « étonnement » concernant l’action en justice du joaillier, qu’il juge dans un communiqué « totalement infondée ».
« La longue préparation de cette assignation montre la mauvaise foi de Tiffany dans ses relations avec LVMH », poursuit le groupe.
Une relation « durablement affectée »
L’essentiel de la procédure entamée par le joaillier « repose sur les reproches faits par Tiffany à LVMH de ne pas avoir agi avec diligence pour l’obtention des autorisations administratives relatives aux règles antitrust à travers le monde. Cette accusation n’a aucune substance et LVMH le démontrera devant le tribunal civil du Delaware », souligne le géant du luxe dans son communiqué.
Il affirme également que « la notification à Bruxelles interviendra, comme prévu, dans les prochains jours et cette date résulte simplement du planning fixé avec la Commission européenne elle-même, ce que Tiffany sait parfaitement. Et il est légitime de penser que son autorisation sera obtenue courant octobre ».
Inutile de s’attendre à une réconciliation entre les deux groupes.
Cette action de LVMH est simplement une façon pour le groupe de démontrer sa bonne foi devant le juge américain.
Selon des habitués de ce type de dossiers, « la procédure est en effet habituellement menée à son terme pour ce genre d’opérations, ce qui ne préjuge pas de sa concrétisation ».
Par ailleurs, le groupe de Bernard Arnault indique qu’il sera « donc amené à mettre en cause la gestion de la crise par le management de Tiffany et son conseil d’administration ».
« LVMH estime, entre autres, que cette période est affectée par une situation de force majeure, que Tiffany n’a pas suivi un cadre normal de gestion, notamment en distribuant des dividendes substantiels alors que la société était en perte et que les opérations et l’organisation de cette société n’ont pas été préservées ».
En conclusion, LVMH « confirme que les conditions nécessaires à la réalisation de l’acquisition de Tiffany ne sont pas réunies ».
Pour les analystes de GAM Investments, soit LVMH est « à la recherche d’une opération plus importante », soit c’est « le seul moyen qu’il a trouvé pour ramener Tiffany à la table des négociations », à un prix plus en phase avec la réalité post-crise.
Lire aussi > TIFFANY VA POURSUIVRE LVMH EN JUSTICE, SELON LE FINANCIAL TIMES
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LVMH enregistre +3,03% à 416,60 euros ce vendredi à la Bourse de Paris. Et pour cause, le géant du luxe a récemment annoncé ne plus être en mesure de « racheter » le joaillier américain et les investisseurs ont spéculé sur une opération de fusion-acquisition avec un autre acteur du secteur du luxe aux qualités similaires.
Ce vendredi, le titre LVMH a bondi de +3,03% à la Bourse tandis que LVMH annonce avoir renoncé au rachat de Tiffany. Les investisseurs ont en effet spéculé sur une opération de fusion-acquisition avec un autre acteur du secteur du luxe aux qualités similaires.
Il faut rappeler qu’au lendemain des fiançailles rompues entre LVMH et Tiffany, et l’annonce de poursuites judiciaires par le joaillier américain Tiffany, le géant du luxe a riposté, hier jeudi, annonçant son intention de saisir la justice outre-Atlantique contre Tiffany.
Si les autorités japonaises et mexicaines de la concurrence ont bien validé le projet d’acquisition par LVMH, selon une déclaration publiée ce vendredi par Tiffany, les autorités européennes et taiwanaises n’auraient, elles, pas encore validées la transaction.
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LVMH enregistre +3,03% à 416,60 euros ce vendredi à la Bourse de Paris. Et pour cause, le géant du luxe a récemment annoncé ne plus être en mesure de « racheter » le joaillier américain et les investisseurs ont spéculé sur une opération de fusion-acquisition avec un autre acteur du secteur du luxe aux qualités similaires.
Ce vendredi, le titre LVMH a bondi de +3,03% à la Bourse tandis que LVMH annonce avoir renoncé au rachat de Tiffany. Les investisseurs ont en effet spéculé sur une opération de fusion-acquisition avec un autre acteur du secteur du luxe aux qualités similaires.
Il faut rappeler qu’au lendemain des fiançailles rompues entre LVMH et Tiffany, et l’annonce de poursuites judiciaires par le joaillier américain Tiffany, le géant du luxe a riposté, hier jeudi, annonçant son intention de saisir la justice outre-Atlantique contre Tiffany.
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