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[The Luxury Journals] 4 questions à Frank Boehly, président du Conseil National du Cuir

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Après un premier mandat de trois ans, Frank Boehly a été réélu en décembre 2017 à la tête du Conseil National du Cuir (CNC), qui regroupe 20 fédérations de la filière française du cuir, de la production à la distribution, en passant par la transformation et la fabrication. Outre ses fonctions au CNC, Frank Boelhy est vice-président de CTC et vice-président de l’Alliance du commerce (Union du Grand Commerce de Centre-Ville, Fédération des Enseignes de l’Habillement et Fédération des Enseignes de Chaussure). En mai 2020, Frank Boehly a également été élu président de l’incubateur spécialisé Au-delà du cuir (ADC) dont il a été cofondateur en 2012. Cet élu multi-casquettes et fervent défenseur de la filière, nous explique les enjeux des entreprises du cuir à l’heure d’un luxe toujours plus respectueux de l’environnement, plus durable, plus éthique.

 

La filière française du cuir s’engage depuis de nombreuses années, et désormais plus que jamais, en faveur d’un cuir « écolo », plus responsable et durable. La crise sanitaire mondiale que nous traversons a-t-elle joué un rôle dans le renforcement de ses priorités?

 

Je voudrais tout d’abord rappeler que la filière cuir est avant tout une filière de recyclage car elle consiste à transformer la peau des animaux de boucherie – qui est un déchet du secteur agro-alimentaire – en une nouvelle matière première. Le cuir est donc par définition une matière première recyclée.

 

Mais effectivement la crise sanitaire a contribué à mettre en exergue des enjeux essentiels, tels que la protection de l’environnement, la relocalisation, la sécurisation des chaînes de valeur, la souveraineté économique, la préservation des savoir-faire, etc. La question de la responsabilité sociétale se place donc tout naturellement au cœur de nos préoccupations.

 

Et aujourd’hui plus que jamais, il est de notre devoir de nous interroger sur l’urgence des actions à mettre en œuvre pour le monde d’après, en tenant compte des répercussions que la pandémie va avoir sur le comportement des consommateurs.

 

Cela dit, la filière française du cuir est déjà impliquée depuis des décennies dans la responsabilité sociétale et environnementale et sensibilisée à la notion de circuit court et de recyclage des déchets de par son essence même.

 

De très importants investissements ont été réalisés, notamment par les tanneurs et les mégissiers, pour mettre en œuvre la réglementation européenne dont les normes figurent parmi les plus contraignantes au monde.

 

La filière cuir travaille ainsi depuis plusieurs années à valoriser les déchets de l’industrie et de nombreux projets sont d’ailleurs en cours d’aboutissement, comme la valorisation thermique des déchets du cuir ou encore la production de nouveaux matériaux issus des déchets du cuir.

 

Notre filière continue donc à être aujourd’hui plus que jamais engagée, respectueuse des normes, et protectrice des consommateurs. Elle est probablement même l’une des plus en pointe sur ces sujets.

 

Quelles sont les autres priorités pour la filière cuir ? Comment continuez-vous à faire émerger de nouvelles réponses éthiques en cette période post-crise ?

 

En plus du recyclage, deux autres thèmes mis en avant dans le Livre Blanc RSE du CNC – à savoir la bientraitance animale et la traçabilité – constituent des priorités de la filière.

 

La bientraitance animale en premier lieu car, contrairement à ce qui a pu se dire, la filière française du cuir y est aussi engagée depuis de très nombreuses années.

 

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