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Valentino poursuit le propriétaire de sa boutique phare de la Cinquième Avenue à New-York attestant que la célèbre avenue perd de son « prestige » à l’ère post Covid-19

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La maison italienne a déposé plainte dimanche contre le propriétaire de son magasin principal aux Etats-Unis sur la Cinquième Avenue dans le but d’annuler son bail. En effet, la pandémie mondiale a soustrait la marque à la fermeture de sa boutique, provoquant une perte sèche pour cette dernière.

 

Valentino a, à cette occasion, déclaré à son propriétaire Savitt Partners qu’il comptait mettre un terme d’ici la fin de l’année à son bail inauguré en août 2013 et censé prendre fin en 2029.

 

À l’heure de la réouverture des grandes enseignes, le bien immobilier dont la société de courtage immobilier Cushman & Wakefield déclaraient que les loyers s’élevaient en moyenne à 2 513 $ le pied carré lorsque le bail de Valentino a commencé en août 2013, ne correspond plus aux aspirations commerciales de la marque.

 

L’avenue en décroissance au cours de la pandémie

 

Elle affirme que l’emplacement n’est plus considéré comme un bien immobilier de choix en ce contexte de pandémie mondiale et contrairement à ce que stipule le contrat d’utilisation de l’espace.

 

En effet, ce dernier indique que le magasin de quatre étages, situé à deux pâtés de maisons au sud de la Trump Tower est “ conforme à la réputation de luxe, prestigieuse et de haute qualité du voisinage immédiat ”.

 

© Google Maps

 

Une condition et une localisation de choix pour la marque qui a pourtant vu, au même titre que les maisons alentours, ses ventes largement entravées en raison du coronavirus.

 

«Dans le climat social et économique actuel, rempli de restrictions liées au COVID-19, de mesures de distanciation sociale, d’un manque de confiance des consommateurs et d’une crainte dominante de fréquenter, en personne, les boutiques de luxe « non essentielles », l’activité de Valentino dans ces locaux a été paralysée, affirmait Lucas Ferrara de Newman Ferrara LLP au nom de Valentino.

 

L’avocat de Savitt, Robert Cyruli, a refusé de commenter le procès, déclarant : « Mon client n’a pas choisi de plaider par les médias ». Valentino et son avocat ont également refusé de commenter.

 

Valentino n’est pas le seul à mener une telle action, Victoria Secret ayant déposé le 8juin dernier un dossier similaire pour annuler le bail de 938 000$ par mois pour son magasin d’Herald Square à Manhattan.

 

Une réorientation en faveur du commerce en ligne

 

Toutefois, cette poursuite en justice, qui fait suite au dépôt de plainte réalisée conjointement avec Amazon la semaine dernière au sujet de la contrefaction prétendue des chaussures Valentino mises en vente en ligne, appuie la volonté de la marque italienne de se concentrer sur le commerce en ligne.

 

 

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Photo à la Une : © Google Maps[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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