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Le rachat de Tiffany par LVMH est-il compromis ?

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Dans un contexte de dégradation du marché américain liée à la pandémie de coronavirus, et alors que l’action Tiffany a plongé de près de 9% mardi en clôture à la Bourse de New York, le géant français du luxe LVMH pourrait bien remettre en question son projet de rachat de la chaîne de joaillerie. La promesse du plus gros deal de l’histoire du luxe est-elle en train de s’étioler ?

 

L’acquisition de Tiffany & Co. – leader du luxe aux États-Unis – par LVMH – leader du luxe en France : une opération hors norme, record, la plus grande dans l’histoire du luxe, engagée en novembre dernier puis approuvée par les actionnaires du célèbre joaillier en février dernier.

 

Pour la somme de 14,7 milliards d’euros (16,2 milliards de dollars), le groupe français LVMH était sur le point de s’emparer de l’emblématique joaillier américain, agrandissant encore son portefeuille de marques prestigieuses.

 

Mais, à l’heure où les États-Unis semblent rongés par tous les maux, du fléau de la crise sanitaire aux récentes vagues de protestations secouant tous le pays, le groupe de luxe pourrait bien remettre en cause cette opération d’acquisition.

 

Le marché américain déstabilisé, Tiffany & Co. à la peine

 

L’un des premiers joailliers du monde se trouve aujourd’hui très éprouvé par une crise économique et sociale sans précédent.

 

La pandémie de coronavirus a fait plus de 100 000 morts aux États-Unis et causé des dommages économiques considérables pour la marque, l’obligeant à fermer ses magasins dans le monde entier et à restreindre sa production.

 

Plus récemment, les manifestations à la suite de la mort de George Floyd aux mains de la police de Minneapolis ont plongé le pays dans une agitation sociale croissante, mettant encore plus en difficulté le joaillier et ruinant ses espoirs de se relever. Le déchaînement de colère face à l’injustice raciale en Amérique a en effet provoqué des pillages et des destructions de biens dans de nombreuses villes, faisant échouer les tentatives de relance de l’économie américaine.

 

Le verdict n’a pas tardé à tomber : hier mardi 2 juin, l’action Tiffany a clôturé en baisse de 8,9% à la Bourse de New York, chutant à 117,01 dollars, à rebours de Wall Street.

 

Le conseil d’administration du leader mondial du luxe a alors convoqué une réunion à Paris, mardi au soir, pour “discuter du sujet en raison de la dégradation du marché américain“, non seulement à la suite de la pandémie mais également à la lumière des récents troubles politiques et sociaux.

 

Lors de cette réunion, les préoccupations étaient à leur comble. Selon le site d’informations Women’s Wear Daily (WWD), le conseil d’administration de la société française aurait notamment exprimé des inquiétudes quant à la capacité de Tiffany à couvrir toutes ses dettes à l’issue de la transaction, qui devrait être conclue dans les prochains jours.

 

L’accord sur le rachat du joaillier américain semble donc “subitement beaucoup moins certain” selon la publication spécialisée du secteur de la mode WWD.

 

Bien que Tiffany et LVMH se soient refusés à tous commentaires et qu’aucune décision ferme n’ait été prise à l’issue de la réunion, les membres du conseil ont clairement indiqué que l’acquisition devait être réexaminée : “Même si aucune décision définitive n’a été prise lors de la réunion de mardi, des participants ont envoyé un message clair: cette acquisition devrait être reconsidérée” peut-on lire sur WWD.

 

Étant donné l’état de l’économie, la dégradation des perspectives, la chute du luxe aux États-Unis et l’ampleur des changements survenus dans le monde, le numéro 1 du luxe lui-même est en proie aux doutes quant à la pertinence d’un rachat et pourrait bien … y renoncer définitivement.

 

 

Lire aussi > Bourse : LVMH dément vouloir acheter des actions Tiffany

 

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Dans un contexte de dégradation du marché américain liée à la pandémie de coronavirus, et alors que l’action Tiffany a plongé de près de 9% mardi en clôture à la Bourse de New York, le géant français du luxe LVMH pourrait bien remettre en question son projet de rachat de la chaîne de joaillerie. La promesse du plus gros deal de l’histoire du luxe est-elle en train de s’étioler ?

 

L’acquisition de Tiffany & Co. – leader du luxe aux États-Unis – par LVMH – leader du luxe en France : une opération hors norme, record, la plus grande dans l’histoire du luxe, engagée en novembre dernier puis approuvée par les actionnaires du célèbre joaillier en février dernier.

 

Pour la somme de 14,7 milliards d’euros (16,2 milliards de dollars), le groupe français LVMH était sur le point de s’emparer de l’emblématique joaillier américain, agrandissant encore son portefeuille de marques prestigieuses.

 

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Dans un contexte de dégradation du marché américain liée à la pandémie de coronavirus, et alors que l’action Tiffany a plongé de près de 9% mardi en clôture à la Bourse de New York, le géant français du luxe LVMH pourrait bien remettre en question son projet de rachat de la chaîne de joaillerie. La promesse du plus gros deal de l’histoire du luxe est-elle en train de s’étioler ?

 

L’acquisition de Tiffany & Co. – leader du luxe aux États-Unis – par LVMH – leader du luxe en France : une opération hors norme, record, la plus grande dans l’histoire du luxe, engagée en novembre dernier puis approuvée par les actionnaires du célèbre joaillier en février dernier.

 

Pour la somme de 14,7 milliards d’euros (16,2 milliards de dollars), le groupe français LVMH était sur le point de s’emparer de l’emblématique joaillier américain, agrandissant encore son portefeuille de marques prestigieuses.

 

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