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Précédemment chez McKinsey, où elle a co-fondé et dirigé le pôle « Mode et Luxe », Nathalie Remy a su réorganiser en quelques mois la célèbre société d’arts de la table bicentenaire. Un défi relevé par la directrice générale, lorsqu’elle est nommée par le puissant groupe du Moyen-Orient Chalhoub en mars 2018, tandis que les ventes de l’entreprise spécialiste de l’orfèvrerie stagnent autour de 70 millions d’euros. Sa mission : réveiller la belle endormie.
En pleine crise sanitaire du Coronavirus, Luxus+ a pu s’entretenir par téléphone avec la dirigeante belge de 47 ans, mère de trois enfants, pour évoquer avec elle la transformation structurelle profonde de la maison de luxe française qui réalise 80% de ses ventes à l’export.
Nous traversons actuellement une période de crise sanitaire sans précédent. Quelles en ont été les conséquences sur les activités de Christofle ?
Notre atelier a été fermé en Normandie, les ouvriers et les vendeurs dans la plupart de nos pays sont à l’arrêt mais les équipes de management continuent à se retrouver tous les jours et à travailler en réunions virtuelles pour redéfinir les processus de l’entreprise. Les chantiers sont toujours en cours et on espère justement mettre à profit les semaines qui arrivent afin d’être encore mieux préparés quand le marché repartira.
Ce qui est certain, c’est que l’on s’est plus que jamais rendu compte de l’importance du digital durant cette période de confinement qui a totalement bouleversé les codes du travail.
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