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Le fonds activiste, qui a pris une participation inférieure à 5% dans Kering, pousse au changement le groupe français, plombé par l’essoufflement de Gucci. Alors qu’il aurait déjà pesé dans les décisions managériales annoncées récemment, il plaide pour la fusion du groupe avec Richemont.
On savait François-Henri Pinault sur le qui-vive avec le décrochage de Gucci, la marque phare de Kering, depuis le covid. L’entrée du fonds activiste Bluebell au capital du groupe de luxe, qui vient d’être révélée par Bloomberg le 19 juillet puis confirmée à Reuters, devrait encore moins permettre à son Pdg de dormir sur ses deux oreilles.
Depuis déjà quelques mois, le fonds qui a malmené d’importants groupes, notamment de luxe comme Richemont, a pris au capital de Kering une participation, certes très minoritaire (moins de 5%) afin de ne pas avoir à déclarer de franchissement à l’Autorité des marchés financiers.
Fusion Kering-Richemont ?
Mais l’influence du fonds est souvent inversement proportionnelle au nombre de ses actions…
Selon plusieurs sources, dont le Monde, le fonds activiste a déjà rencontré la direction de Kering, pour l’inciter à améliorer ses performances opérationnelles, notamment celles de Gucci (qui pèse la moitié des ventes et près des deux tiers de la marge opérationnelle du groupe). Il a aussi demandé des changements d’organisation et des acquisitions. Cerise sur le gâteau, il aurait en plus plaidé pour une fusion du groupe français avec le suisse Richemont.
Une possibilité à laquelle ne croient pas certains observateurs, alors que la famille Pinault, premier actionnaire de Kering via sa holding Artemis avec 42% du capital et 59,3% des droits de vote, a indiqué plusieurs fois son souhait de garder le contrôle du groupe de luxe. En mai dernier, Johann Rupert, le Pdg de Richemont, a lui-même révélé qu’il s’était opposé, il y a deux ans, à la fusion de son groupe avec Kering..
Il n’empêche, l’idée d’un tel regroupement ne paraît pas, aujourd’hui, totalement impossible à certains, alors que la capitalisation boursière de Kering s’est effritée.
Réorganisation managériale
En attendant, l’annonce mardi de la réorganisation managériale du groupe, et notamment le départ de Marco Bizzarri chez Gucci a de grandes chances d’être une réponse à la pression exercée par Bluebell.
De façon générale, si l’intervention de Bluebell est parfois suivie d’un effet visible (comme par exemple, le débarquement du Pdg de Danone, Emmanuel Faber en mars 2021), ses demandes ne sont pas toujours suivies d’effet.
Entré en 2021 au capital de Richemont, le fonds activiste avait ainsi tenté, pendant l’été 2022, de pousser le groupe à faire évoluer sa gouvernance en nommant Francesco Trapani, un ex dirigeant de LVMH, en tant qu’administrateur indépendant au conseil du groupe suisse. Mais la proposition avait été rejetée lors de l’Assemblée générale début septembre 2022.
De son côté, la Bourse apprécie en tout cas la nouvelle donne chez Kering. Après avoir bondi de 7% le 19 juillet, le titre du géant français du luxe a encore progressé de presque 2% le lendemain…
Lire aussi > Kering remanie sa gouvernance
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Le fonds activiste, qui a pris une participation inférieure à 5% dans Kering, pousse au changement le groupe français, plombé par l’essoufflement de Gucci. Alors qu’il aurait déjà pesé dans les décisions managériales annoncées récemment, il plaide pour la fusion du groupe avec Richemont.
On savait François-Henri Pinault sur le qui-vive avec le décrochage de Gucci, la marque phare de Kering, depuis le covid. L’entrée du fonds activiste Bluebell au capital du groupe de luxe, qui vient d’être révélée par Bloomberg le 19 juillet puis confirmée à Reuters, devrait encore moins permettre à son Pdg de dormir sur ses deux oreilles.
Depuis déjà quelques mois, le fonds qui a malmené d’importants groupes, notamment de luxe comme Richemont, a pris au capital de Kering une participation, certes très minoritaire (moins de 5%) afin de ne pas avoir à déclarer de franchissement à l’Autorité des marchés financiers.
Fusion Kering-Richemont ?
Mais l’influence du fonds est souvent inversement proportionnelle au nombre de ses actions…
Selon plusieurs sources, dont le Monde, le fonds activiste a déjà rencontré la direction de Kering, pour l’inciter à améliorer ses performances opérationnelles, notamment celles de Gucci (qui pèse la moitié des ventes et près des deux tiers de la marge opérationnelle du groupe). Il a aussi demandé des changements d’organisation et des acquisitions. Cerise sur le gâteau, il aurait en plus plaidé pour une fusion du groupe français avec le suisse Richemont.
Une possibilité à laquelle ne croient pas certains observateurs, alors que la famille Pinault, premier actionnaire de Kering via sa holding Artemis avec 42% du capital et 59,3% des droits de vote, a indiqué plusieurs fois son souhait de garder le contrôle du groupe de luxe. En mai dernier, Johann Rupert, le Pdg de Richemont, a lui-même révélé qu’il s’était opposé, il y a deux ans, à la fusion de son groupe avec Kering..
Il n’empêche, l’idée d’un tel regroupement ne paraît pas, aujourd’hui, totalement impossible à certains, alors que la capitalisation boursière de Kering s’est effritée.
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Le fonds activiste, qui a pris une participation inférieure à 5% dans Kering, pousse au changement le groupe français, plombé par l’essoufflement de Gucci. Alors qu’il aurait déjà pesé dans les décisions managériales annoncées récemment, il plaide pour la fusion du groupe avec Richemont.
On savait François-Henri Pinault sur le qui-vive avec le décrochage de Gucci, la marque phare de Kering, depuis le covid. L’entrée du fonds activiste Bluebell au capital du groupe de luxe, qui vient d’être révélée par Bloomberg le 19 juillet puis confirmée à Reuters, devrait encore moins permettre à son Pdg de dormir sur ses deux oreilles.
Depuis déjà quelques mois, le fonds qui a malmené d’importants groupes, notamment de luxe comme Richemont, a pris au capital de Kering une participation, certes très minoritaire (moins de 5%) afin de ne pas avoir à déclarer de franchissement à l’Autorité des marchés financiers.
Fusion Kering-Richemont ?
Mais l’influence du fonds est souvent inversement proportionnelle au nombre de ses actions…
Selon plusieurs sources, dont le Monde, le fonds activiste a déjà rencontré la direction de Kering, pour l’inciter à améliorer ses performances opérationnelles, notamment celles de Gucci (qui pèse la moitié des ventes et près des deux tiers de la marge opérationnelle du groupe). Il a aussi demandé des changements d’organisation et des acquisitions. Cerise sur le gâteau, il aurait en plus plaidé pour une fusion du groupe français avec le suisse Richemont.
Une possibilité à laquelle ne croient pas certains observateurs, alors que la famille Pinault, premier actionnaire de Kering via sa holding Artemis avec 42% du capital et 59,3% des droits de vote, a indiqué plusieurs fois son souhait de garder le contrôle du groupe de luxe. En mai dernier, Johann Rupert, le Pdg de Richemont, a lui-même révélé qu’il s’était opposé, il y a deux ans, à la fusion de son groupe avec Kering..
Il n’empêche, l’idée d’un tel regroupement ne paraît pas, aujourd’hui, totalement impossible à certains, alors que la capitalisation boursière de Kering s’est effritée.
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