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[Luxus+ Magazine] Ces viticulteurs qui font pétiller le champagne… jusqu’à l’Aube (Partie 2/3)

Nous vous l’avions annoncé dans la première partie de notre série dédiée aux viticulteurs de l’Aube. Dix des plus belles et prometteuses Maisons de champagne de la Côte des Bar et de Montgueux sont venues célébrer au Pavillon Elysée les 20 ans du groupe Hôtels et Préférence, groupe français international possédant l’une des plus impressionnantes collections d’hôtels 4 et 5 étoiles en France. Dans cette seconde étape gustative, nous partageons avec vous quatre belles découvertes de la Côte des Bar.

 

Débutons notre seconde étape gustative par deux découvertes, chacune tenues par deux entrepreneuses de talent.

 

D’abord, la vigneronne de Montgueux : Hélène Beaugrand.

 

Unique représentante de la commune de Montgueux présente ce soir-là, elle a également choisi d’exploiter, en son nom, trois hectares de vignes relevant du Domaine familial qui, lui, ne champagnise plus. L’entreprise spécialisée dans le chardonnay et sa complexité aromatique, une particularité propre à Montgueux village atypique qui dépend de la Côte des Blancs (Marnes).

 

Sur les conseils de cette commerçante autant qu’experte de la vinification, plutôt que sa cuvée, ode “sans fard” au terroir de la région – Grand Carré non dosé Blanc de Blanc – je me laisse séduire par sa cuvée OVNI des plus exclusives : La Belle Hélène by Hélène de Troyes NV. Il s’agit d’un blanc de noir sans dosage. Son écrin, du plus bel effet, renferme fraîcheur et bouquet floral. L’intérieur révèle une robe soyeuse couleur or et de fines bulles. En bouche, c’est un concentré de saveurs qui évoquent pêle mêle cerise, prune, pomme cuite, violette, acacia ou encore amande.

 

 

© Champagne Beaugrand

 

Me voilà maintenant devant le Domaine Lionnel Carreau, spécialisé dans la viticulture vegan et bio et dont l’entreprise familiale – basée à Celles-sur-Ources – existe depuis le XVIe siècle. Intrigué, j’interroge Orianne, sa CEO, sur cette production vegan qui n’en est pas moins “une certification pointue”. Elle me confie que “pour nourrir les sols, le domaine familial recourt à des algues et des écorces plutôt qu’à du crottin.”

 

Elle me présente alors son millésime 2018 extra brut : la cuvée Blanc de Vrai. Un produit d’ordinaire réservé au marché international que j’ai la chance de goûter. La cuvée recourt au pinot blanc, un cépage très rare en champagne relevant des cépages ancestraux, “qui ne concernent que 0,2% de la production”. Le nez m’évoque une pomme verte. La bouche y est quant à elle acidulée sur des notes de citrons verts. Un aromatique fruité subtil qui stimule les papilles jusqu’à tutoyer un esprit verveine. L’ensemble donne un vin droit et tendu. Un produit qui convient autant aux fruits de mer qu’aux poissons fins.

 

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Photo à la Une : © Presse

Victor Gosselin

Victor Gosselin is a journalist specializing in luxury, HR, tech, retail, and editorial consulting. A graduate of EIML Paris, he has been working in the luxury industry for 9 years. Fond of fashion, Asia, history, and long format, this ex-Welcome To The Jungle and Time To Disrupt likes to analyze the news from a sociological and cultural angle.

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